C’est une obligation démocratique. Il n’y a pas de raison que l’État finance les partis politiques et pas la presse. Cela se fait dans tous les grands pays du monde, et nous ne pouvons être à l’écart. L’effort de l’État ivoirien en la matière est même insuffisant, et mal structuré. Il faut changer cela afin que les entreprises de presse ne rusent plus avec l’application de la convention collective. Il faut s’assurer que ceux qui reçoivent l’aide de l’État respectent, en retour, les lois qui nous régissent, et être rigoureux afin que ceux qui n’ont pas droit à cette aide ne la reçoivent pas.