POUR : Daouda Bakayoko, chef du service communication du conseil régional du Folon C’est une opportunité sociale indéniable. en effet, il reste indiscutablement vrai que l’accès aux soins de santé est un casse-tête pour le citoyen ordinaire en Côte d’Ivoire. Combien sont-ils ceux d’entre nous qui peuvent, sans soucis, se diriger vers la PISAM, la clinique de l’Indénié et autres hôpitaux de bonne renommée ? Avec 1 000 francs CFA par mois, c’est à la portée de tous. La CMU reste une occasion en or pour les Ivoiriens à revenus moyens. Son effectivité viendra, à n’en point douter réparer une situation d’injustice sociale,. en tout cas pour ce qui est de l’accès aux soins de qualité pour tous sans distinction de classe sociale. |
Je pense que cette somme est assez élevée pour la plupart des Ivoiriens qui, de façon générale, sont pauvres. Le gouvernement peut encore faire des efforts. Dans certains pays comme le Sénégal par exemple, le coût de l’assurance maladie a été fixé à 350 francs CFA. Un programme qui se veut social doit donc défier toute concurrence. Or, avec 1000 francs CFA par mois, et donc 12 000 l’année par personne, c’est quasiment le même prix que certaines assurances commerciales. De plus, nous avons en moyenne 5 enfants par famille. Si vous ajoutez les 2 parents et un cousin dont on a la charge, cela fera 8 000 francs CFA par mois pour certains ménages à faible revenu. |