Le Parlement irakien a ouvert le 8 octobre sa session, une semaine après le déclenchement de manifestations et de violences qui font fait une centaine de morts et de nombreux blessés. Les restrictions sécuritaires autour de la ville de Bagdad ont été levées mardi après une première nuit calme.
Près de 200 députés ont pris part à cette session extraordinaire, en présence du Président de l’Assemblée nationale, Mohammed al-Halboussi, qui a reçu plusieurs ministres afin d’évoquer les contestations qui ont éclaté le 1er octobre à Bagdad avant de s’étendre au sud, majoritairement chiite.
Sur la sellette, le Premier ministre Adel Abdel Mahdi a annoncé plusieurs mesures sociales et multiplié les rencontres avec des chefs tribaux et des autorités judiciaires. Reste à savoir si celles-ci et celles du Président Barham Saleh, qui a prôné un dialogue franc, suffiront à calmer des populations déterminées à en finir avec la corruption et le chômage qui ont miné le pays, où 1 habitant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté.
Fatoumata Maguiraga