Enseignement supérieur : Fin du bicéphalisme syndical ?

La lutte syndicale au sein de l’enseignement supérieur public pourrait prendre une nouvelle tournure. Les deux principaux syndicats ont décidé de parler désormais d’une seule et même voix.

Depuis presque 10 ans, les enseignants et enseignants-chercheurs baignent dans un bicéphalisme pour ce qui est du syndicalisme. La très connue Coordination nationale des enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), qui porte les doléances de ce corps devant le gouvernement, a très longtemps été scindée en deux, lorsque la section de Cocody, dirigée par le Professeur Johnson Kouassi Zamina, a décidé de prendre son indépendance. Ayant le contrôle du plus grand campus du pays (environ 60 000 étudiants), Johnson Kouassi s’est proclamé porte-parole des enseignants-chercheurs, tandis que le Professeur N’Guessan Kouamé, secrétaire national de l’organisation, gardait sous son contrôle les autres universités du pays, qui, même ensemble, ne totalisent pas l’effectif du seul campus de Cocody. Pendant presqu’une décennie, les deux structures ont ramé à contrecourant. C’est désormais terminé. Du moins selon N’Guessan Kouamé, secrétaire national de la CNEC, qui l’a affirmé le 4 février. « Nous avons décidé de travailler désormais ensemble pour le bien des enseignants et chercheurs ». Pour marquer cette union, les enseignants et chercheurs de l’université de Cocody ont décidé d’effectuer deux journées de protestation au campus, les 5 et 6 février.

Lutte à la base Selon N’Guessan Kouamé, il s’agit de protester contre les mauvaises orientations et le mauvais traitement des nouveaux bacheliers dans les universités publiques. « Les premières années sont déjà affectées ici mais ne sont pas encore inscrites ». Cela fait déjà quelque temps, d’après un proche collaborateur de Johnson Kouassi, que les deux CNEC ont décidé de faire les audiences ensemble. Les rencontres avec le gouvernement se feront dorénavant ainsi. Quant aux problèmes communs, notamment la question des heures complémentaires, ils seront traités de concert. À la base de cette union, selon ce proche collaborateur, la dernière grève de la CNEC à l’université de Cocody, qui s’est soldée par un fiasco. « La meilleure manière d’affaiblir la lutte est de diviser les enseignants et chercheurs ». Une idée à laquelle adhére également le Collectif des enseignants-chercheurs et chercheurs (CODEC), la toute nouvelle organisation syndicale de l’université de Cocody. « La prochaine fois que les enseignants initieront une grève, soyez sûr que ce sera de concert et qu’elle rencontrera un grand succès », note notre source.

Raphaël TANOH

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