Jules Marius Djétouan : « Bien manger va bien au-delà des protéines… »

La nutrition est de plus en plus un objet de préoccupation pour les Ivoiriens. Dans cet entretien, Jules Marius Djétouan, nutritionniste, les interpelle sur leurs habitudes alimentaires.

Qu’est-ce que bien manger ?

Tout ce que nous mangeons provoque une réaction de l’organisme, qui réagit à tout ce que l’on lui apporte. Manger, digérer, respirer, excréter sont les différentes fonctions de la nutrition. Cependant, il y a des éléments qui permettent ces fonctions. Il s’agit des aliments que nous apportons à l’organisme. Ces aliments doivent être sains. Très souvent certains spécialistes disent que bien manger c’est manger équilibré. Mais bien manger va bien au-delà des protéines, des glucides, des lipides, des minéraux. Il faut bien manger équilibré, mais il faut aussi que les aliments soient de qualité. Par exemple, une tomate qui a duré au soleil ne peut pas avoir les mêmes constituants qu’une tomate qui a été conservée à l’abri de la lumière. Une tomate qui, à la récolte, est tombée dans une bouse de vache ne peut pas avoir les mêmes qualités microbiologiques qu’une tomate qui a été récoltée directement, sans tomber, et été nettoyée avant consommation.

À quel moment les aliments que nous consommons deviennent-ils nuisibles pour notre santé ?

Si on fait entrer par exemple 100 000 calories aujourd’hui, on doit s’arranger à ce que ces 100 000 calories soient utilisées. Si les apports sont égaux aux sorties, il n’y a pas de problème. Il y a égalité dans la nutrition lorsque les entrées sont égales aux sorties. Il n’y aura pas un excès qui sera stocké. C’est en cas de stockage qu’on aura des tissus adipeux, en état de « sur graisse ». Tout ce qu’on mange se transforme en triglycérides et ce sont des huiles qui sont dans l’organisme. Elles vont se séparer pour donner des acides gras qui vont être stockés dans les tissus adipeux, la graisse. La quantité des aliments consommés va permettre de mieux expliquer les pathologies qui sont liées à la nutrition.

Quels sont ces types de pathologies ?

Les pathologies par carence et les pathologies par surcharge. Par carence, je peux citer le kwashiorkor, l’asthme… Concernant les pathologies par surcharge, on peut citer le diabète du type 2, qui peut être une pathologie nutritionnelle source d’obésité. Cette prise de poids qui survient lorsque les entrées sont supérieures aux sorties.

Entretien réalisé par Raphaël TANOH

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