La réunion annuelle du Partenariat global et de l’Initiative sur les pêcheries côtières (CFI), qui a ouvert ses portes le lundi 4 novembre et durera jusqu’au 8 novembre, regroupe des experts venus du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, de l’Équateur, du Pérou et du Sénégal. Selon les statistiques, la pêche en Côte d’Ivoire représente 1,5% du Produit intérieur brut (PIB) et génère 7 000 emplois directs et 400 000 autres indirects. La pêche artisanale représente plus de 70% de la production nationale, qui avoisine 100 000 tonnes. L’objectif de cette rencontre est de faire le bilan de la mise en œuvre du programme CFI, regroupant cinq projets importants, qui consiste à partager les meilleures pratiques et les expériences des parties prenantes.
Malgré un littoral long de 550 km, la Côte d’Ivoire dispose d’un plateau continental très étroit de 10 200 km², comparativement au Ghana voisin (20 000 km²) et au Sénégal (115 000 km2). En outre, les écosystèmes marins sont soumis à une surexploitation des ressources, à la dégradation de l’habitat, aux changements climatiques et à la pollution.
C’est dans ce contexte quelque peu inquiétant que le programme CFI compte développer et promouvoir des processus globaux et des approches intégrées menant à une utilisation et à gestion durable des pêcheries côtières. Ils sont accompagnés à ce titre par des structures telles que la FAO, la Banque mondiale, le PNUD et le PNUE.
Esther Zokou