Offrir au milieu rural, à titre gracieux, de la lumière, une connexion à Internet et un accès à des chaines de télévision, c’est le challenge d’Ange Frederick Balma.
Offrir au milieu rural, à titre gracieux, de la lumière, une connexion à Internet et un accès à des chaines de télévision, c’est le challenge d’Ange – Frédérick Balma. En 2010, quand il rejoint son père à Soubré, il est loin d’imaginer qu’il passera une semaine sans Internet ni réseau téléphonique. C’est de là que viendra son déclic professionnel, avec la création, quatre années plus tard, de laLifiLed Côte d’Ivoire qui utilise les résultats des recherches du Pr Harald Haas.
Prix sans primes Glaner des prix, c’est beau, mais vivre de sa technologie, c’est mieux. Ange, 39 ans, diplômé des Ecoles supérieures d’électronique de d’Aix en Provence et d’Angers (France), l’a appris à ses dépens. Lui qui a raflé nombre de prix : CGECI Academy, Tony Elumolu, ITY forum, Club DSI, COP 21 et, Africa 2.0, a connu sa traversée du désert. « Nous avons vécu deux années de galère face aux réticences et à l’ignorance des populations », nous confie-t-il dans ses bureaux, à Cocody-Riviera. Persévérant, il décide avec sa petite équipe de continuer. « Pour nous, il s’agit de proposer des solutions et des systèmes pour commercialiser l’éclairage comme un service de communication sans fil. Notre technologie est verte, économique (80% d’économie et des led fabriqués à partir de plastique recyclé) et 10 fois plus rapide que le Wifi. » Ange Balma, distingué le 7 août dernier pour le prix de l’innovation, veut équiper 8000 villages, parce qu’il estime qu’il faut aider les plus défavorisés en leur offrant l’accès à l’information et à la lumière au même titre qu’aux citadins.
Ouakaltio OUATTARA