Le Soudan, l'Égypte et l'Éthiopie ont entamé depuis le lundi 3 août une nouvelle série de pourparlers sur le remplissage et l'exploitation du Grand barrage de la Renaissance d'Éthiopie (GERD), a annoncé le ministère soudanais de l'Irrigation et des ressources en eau.
« Les trois parties ont convenu de poursuivre les négociations au niveau des experts, avant de reprendre les pourparlers au niveau ministériel le jeudi 6 août », a indiqué le ministère soudanais dans un communiqué.
Yasir Abbas, ministre soudanais de l'Irrigation et des ressources en eau, a estimé qu'il était essentiel que les trois pays parviennent à un accord concernant ce barrage sur le Nil. Les trois gouvernements avaient déjà eu des discussions la semaine dernière, mais elles se sont avérées infructueuses. De même, les déclarations de certains responsables éthiopiens ces dernières semaines n’ont pas du tout été du goût des autres pays concernés. Sur Twitter, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedu Andargachew, a tweeté en amharique « l’Éthiopie tirera du Nil tout le développement qu’elle en souhaite ». « Le Nil est à nous », a-t-il ajouté. L’Exécutif éthiopien a aussi annoncé il y a une semaine avoir atteint le niveau de remplissage du barrage prévu pour la première année d'opération.
B.S.H.