Marie Odette Lorougnon, militante du FPI, a invité le 15 août les femmes de son parti à se tenir prêtes à « agir pour que leur sœur Antoinette Meho, interpellée le 10 août à son domicile de Yopougon recouvre au plus vite la liberté ». Si pour l’heure, aucune raison officielle n’a été donnée à son interpellation, Madame Lorougnon estime que cet acte muselle les libertés. À l’en croire, Antoinette Mého voulait « faire éclater la vérité sur des crimes commis à Duekoué pendant la crise post-électorale », et voulait témoigner devant les juridictions nationales et internationales.