Terrorisme : Pression sur les frontières nord ivoiriennes

La ville de Kafolo a enregistré dans la nuit du 28 au 29 mars une seconde attaque terroriste. Moins violente que la première, mais importante pour les éléments de l’armée ivoirienne en fonction dans cette zone frontalière du Burkina.

En juin 2020, les soldats en fonction à Kafolo, après avoir déjoué plusieurs attaques, sont surpris par les feux des terroristes sur deux fronts. Ceux de Tehini (Bouna) et de Kafolo (Kong). Les combats durent environ 45 minutes et 14 militaires sont tués. L’armée ajuste sa riposte et renforce son dispositif, mais la menace demeure insaisissable. Huit mois après, les terroristes remettent le couvert. Selon les informations officielles, l’on compte une soixantaine de combattants venus du Burkina voisin, à motos ou en véhicules. Cette fois-ci, la riposte est fatale. Le détachement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), bien en place, repousse l’attaque aux termes d’une heure de combat, interpelle une dizaine de personnes et en tue quatre. Pour rappel, les forces ivoiriennes présentes dans cette zone sont la gendarmerie, les forces spéciales et les FACI. Chacune des forces a pour objectif de veiller sur une zone précise, même si elles font par moments des patrouilles mixtes.

Ratissage 48 heures après, le calme est de retour dans la zone, mais la tension reste vive chez les militaires, qui poursuivent l’opération de ratissage dans l’espoir de mettre la main sur « d’autres combattants sûrement égarés ou du matériel militaire abandonnés dans la fuite », confie un sous-officier sur place. Sur le terrain, les regards sont tournés vers la Katiba Macina du Malien Amadou Koufa, composée en majorité de combattants peuhls. « L’objectif affiché de ces terroristes est de contrôler une zone ivoirienne. Ils se servent du parc de la Comoé comme zone de repli, mais nous veillons au grain », confie un officier des FACI en poste à Kafolo.  Difficile selon ce dernier de faire la différence entre des populations peuhles en civil, qui mènent leurs occupations dans la zone, et de probables combattants qui épient à longueur de journée les positions des FACI. Les 11 500 km2 (1 148 756 hectares) du parc de la Comoé ne facilitent pas les patrouilles au sol. Selon une source à l’État-major, cela n’empêche en rien l’armée de rester vigilante au niveau de la frontière avec le Burkina et de mener parfois des opérations communes avec l’armée burkinabé.

Yvan AFDAL

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