L’Organisation du corridor d’Abidjan-Lagos (OCAL) a fait le bilan de ces activités lors de sa quatrième réunion statuaire du comité consultatif inter pays (CCIP) ce jeudi 8 août à Abidjan.
Chargé des conseils pratiques du comité directeur de l’ OCAL, le CCIP est composé de (10) membres, dont (2) membres par pays issus des structures politiques ou privées opérant dans les secteurs de la lutte contre les maladies sexuellement transmissible à savoir : IST/VIH/SIDA (santé) et de faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans le domaine du transport.
Au cours de cette rencontre la structure a présenté ses activités qui ont été mise en œuvre sur l’axe Abidjan-Lagos. Elle a également abordé les perspectives de pérennisation de l’organisation à travers l’offre de soin de santé primaire par les unités d’informations et la surveillance des épidémies aux frontières. Selon Idissa Koné, Secrétaire Exécutif de l'OCAL « nous sommes convaincu qu’il y a eu un peu d’effort dans la mise en œuvre de ces recommandations. Ainsi la présente réunion nous permettra ensemble de nous situer sur les avancées obtenues dans le processus de dévolutions pour la pérennité de notre organisation » a-t-il indiqué
Pour Mme Abalo Aklaï, responsable de l'unité IST-IC du PNLS-IST du Togo « nous avons donc fait du chemin mais les difficultés persistes toujours, notamment l’approvisionnement de nos sites en entrants médicaux de la mise en œuvre des activités sur le corridor par les ONG financées par les partis nationales. » a-t-elle ajouté
« La Côte d’Ivoire s’est engagée à l’instar des autres pays, à l’initiative de l’accélération de sa réponse au SIDA par l’atteinte 3x90 d’ici 2020 à savoir 90% des PVVIH connaissant leurs statuts sérologique, 90% PVVIH diagnostiquée sont mis sous traitement AVR et 90% des PVVIH sous traitement ARV ont une charge virale supprimée. L’épidémie du VIH en Côte d’Ivoire touche la population générale avec une prévalence de 2, 8% dans la tranche d’âge de 15 à 49 ans. Mais, il faut le souligner, la prévalence est encore élevée chez les populations clé avec des chiffres allant de 7,9% chez les populations carcérales à 11,6% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes » a rajouté Joëlle Kouassi, représentante du directeur coordonnateur du PNLS de la CI.
Ange-Stéphanie DJANGONE