La Côte d’Ivoire qui dispose de deux stations infrasonore et sismique localisées à Dimbokro sur les 35 en Afrique, reste un partenaire fiable du Traité d’interdiction complète des éssais nucléaires et un exemple à saluer, a relevé le secrétaire exécutif de la Commission de l’Organisation du Traité d’Interdiction complète des Essais Nucléaires (OTICE), Robert Floyd.
Robert Floyd et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, co-animaient, le jeudi 06 juin 2024 à Abidjan-Plateau.
« Ces deux stations produisent régulièrement des données fiables utilisées pour faire avancer la lutte qui est de réduire ou d’annuler les tests nucléaires dans le monde », s’est-il réjoui.
Selon Adama Diawara, les deux stations ivoiriennes et le Centre national de Données (CND), en plus de participer au système de surveillance international, permettent de collecter des données aux nombreux avantages civils.
Les données collectées, a-t-il expliqué, contribuent à la formation des étudiants ivoiriens en année de Master et de thèse.
« Elles aident à suivre tout ce qui est tremblement de terre dans notre sous-région, à mener des études sur le changement climatique et ses impacts, notamment sur l’agriculture (sécheresse, inondation, etc.) et sont utiles, lors de la construction d’un important immeuble ou d’un barrage hydroélectrique », a-t-il relevé.
A ce jour, le traité de l’OTICE adopté en 1996, est signé par 187 Etats et ratifié par 178.
CICG