Le Réseau ivoirien des parlementaires pour les migrants, les réfugiés et les apatrides (RIP-MIRA) a eu un échange le Lundi 7 mai 2018 avec le représentant du Haut commissaire des Nations Unies en Côte d’Ivoire pour les réfugiés, Mohamed Askia Touré. Cette rencontre qui se situait dans le cadre de la mise en place effective du réseau des parlementaires qui ont décidé de faire de la lutte contre l’apatridie l’un de leur cheval de batail a été aussi l’occasion pour les députés de présenter leur matrice d’action pour la mise en œuvre de la mission qu’ils se sont assignés. Selon le président de RIP-MIRA, l’honorable Bema Coulibaly, « environ 700 milles personnes vivantes en Côte d’Ivoire sont considérées comme des apatrides ». Pour lutter efficacement contre le phénomène, les parlementaires ivoiriens ont choisi de mener la lutte sur 3 axes principaux à savoir l’information, la sensibilisation et la création de lois visant à régulariser les situations de ces personnes frappées d’apatridie. Le représentant du haut commissariat pour les réfugiés à quant à lui saluer cette initiative « qui est la première du genre dans la sous région » et à assuré les membres du réseau du soutien total de l’institution dont il a la charge.
Malick SANGARÉ