2020 pointe son nez et les Jeux Olympiques de Tokyo s’annoncent. La Côte d’Ivoire y est déjà présente avec deux de ses meilleurs athlètes, les taekwondo-ins Cheick Sallah Cissé et Ruth Gbagbi, déjà qualifiés.
La Côte d’Ivoire a déjà les pieds à Tokyo (Japon) pour les Jeux Olympiques qui vont s’y dérouler en juillet 2020. Deux de ses meilleurs taekwondo-ins sont parvenus à se qualifier pour ce grand rendez-vous. Il s’agit Ruth Gbagbi, qui a obtenu sa qualification directe après la médaille d’Or de la finale des Grands Prix de Moscou (Russie), il y a quelques semaines, malgré deux fractures au bras qui l’avaient éloignée des tapis. Tête de liste de la catégorie des moins de 67 Kg Dames, elle rejoint le champion Olympique 2016, Cheick Cissé Sallah, qui est qualifié d’office pour cette compétition dans la catégorie des moins de 80 Kg Hommes. Parmi les disciplines en course pour ces jeux olympiques, le taekwondo est la première à obtenir son ticket.
Rééditer l’exploit Avec deux qualifiés, la Côte d’Ivoire sera un candidat de taille et de poids dans une compétition qui va réunir des centaines d’athlètes. De quoi réjouir le Président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITK). « Je suis un Président comblé. Malgré les difficultés, j’ai déjà deux qualifiés pour Tokyo », lance Daniel Cheikh Bamba. Avec les compétitions intercontinentales de février 2020, comptant aussi pour la qualification, il pourrait y avoir deux autres qualifiés, Seydou Gbané dans la catégorie des plus de 80 Kg Hommes et Aminata Charlène Traoré chez les plus de 73 Kg Dames. « Nous misons sur eux pour aller chercher les points nécessaires à travers cette compétition, qui est très importante, à la fois pour eux et pour le taekwondo ivoirien », déclare le Président de la FITK. En cas de défection lors de cette compétition, la Direction technique nationale (DTN) pourrait positionner Bouma Coulibaly chez les Dames et Aaron Kobenan chez les Hommes comme remplaçants. Pour l’édition 2020 des Jeux Olympiques, le taekwondo ivoirien veut encore rester au sommet de cette discipline. Et, pour rééditer l’exploit de 2016 à Rio de Janeiro (Brésil) et pour récolter le plus de médailles possibles pour le taekwondo ivoirien, la fédération est concentrée sur ses objectifs et veut faire le voyage avec ses meilleurs éléments.
Anthony NIAMKE