Les 2 et 5 septembre prochains, les Éléphants de Côte d’Ivoire affrontent en aller-retour les Panthères du Gabon pour les 3è et 4è journées des éliminatoires du Mondial 2018. Une occasion pour l’entraineur et son équipe de se racheter.
L’équipe nationale de Côte d’Ivoire foulera de nouveau la pelouse du Stade de la paix de Bouaké, où elle avait été battue par le Syli national de Guinée (2 - 3) le 10 juin dernier en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. Cette fois, les Eléphants auront affaire au Gabon, ce mardi 5 septembre, pour la 4è journée des éliminatoires du Mondial 2018 en Russie. Mais, bien avant ce rendez-vous, le commando de Wil-mots sera en déplacement en territoire gabonais le samedi 2 septembre pour le match aller comptant pour la 3è journée. La victoire lors de ces deux matches est pour l’entraineur belge la seule alternative pour regagner non seulement la confiance des supporters ivoiriens mais également montrer aux yeux de la planète foot que la Côte d’Ivoire est une nation de football capable de relever les défis. Cette mission est très périlleuse, mais pour certains amateurs de ballon rond l’espoir d’un sursaut d’orgueil reste grand.
Une équipe affaiblie Le Gabon est handicapé par l’absence de son attaquant vedette, Pierre-Emerick Aubameyang et de son portier titulaire, Didier Ovono qui n’ont pas été sélectionnés par le coach. Les Éléphants, affaiblis depuis la Can 2015, ont donc une occasion à saisir pour se refaire le moral. Même si les statistiques face au Gabon sont en leur faveur (deux victoires de la Côte d’Ivoire contre un nul), rien n’est pour autant gagné pour l’équipe, classée 10è au plan africain et 56è au plan mondial. Avec deux défaites en deux matches nuls pour huit buts encaissés contre deux buts inscrits, il est en effet de parier sur les Eléphants. Les retours de Gervais Yao Kouassi dit Gervinho, Salomon Kalou, Max Alain Gradel, Sery Dié et surtout du sociétaire de Watford (Angleterre), Brice Dja Djédjé, pourraient néanmoins apporter du tonus à l’équipe ivoirienne. Il faudra « se mettre ensemble pour aller au Mondial » a lancé le Belge Wilmots, dont la question du capitanat a été résolu, notamment en responsabilisant le joueur le plus caper des onze entrants. C’est donc à Salomon Kalou, le plus ancien de la sélection qui devrait porter le brassard mais a choisi de le remettre à Gervinho.
Anthony NIAMKE