Que fait la FESCI en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des étudiants ?
Nous avons pour vocation de défendre les intérêts matériels et moraux des étudiants. Chaque fois que nous constatons des irrégularités au niveau des conditions de travail, notre première responsabilité est de relever cette anomalie ou ce dysfonctionnement auprès des autorités qui ont en charge l’enseignement supérieur. La FESCI se donne d’autres moyens pour améliorer les conditions de travail, en faisant appel à certaines institutions comme l’Unesco, les ambassades...
Avez-vous le sentiment de ne pas être compris ?
Effectivement. Quand nous posons nos problèmes aux autorités, nous accordons toujours une période pour que nous puissions nous rencontrer et échanger. Il arrive que les autorités n’aient pas toujours les moyens de faire face à nos revendications. Mais, seuls des échanges peuvent nous aider à le comprendre et à apporter notre réflexion sur la question qui pose problème. Malheureusement, nos autori- tés, au lieu de créer ce cadre d’échanges, nous ferment la porte et prennent des décisions qui ne cadrent pas avec les réalités que nous vivons. Nous sommes pourtant disposés à travailler avec toute l’administration.
Pourquoi utilisez-vous toujours la violence comme forme d’expression ?
D’abord, nous informons les autorités. Ensuite, nous cherchons à entrer en contact avec elles pour établir un cadre de dialogue. Et quand tout cela échoue, nous interpel- lons la communauté nationale par des actions fortes, à travers des sit-in, marches et déclarations. Les violences interviennent lorsque les éléments de la police, au lieu de nous encadrer, nous violentent.
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