Se trouver en Amphi afin de suivre les cours est l’objectif de tout étudiant. Mais trouver le moyen de locomotion adéquat pour être à l’heure demeure une équation parfois difficile à résoudre.
Comment expliquez-vous le concept du « Tout connecté » ?
Nous pensons que vu l’évolu- tion du monde, nous tendons vers une vie où la technologie joue un grand rôle. D’ici 2020, selon les experts, la moitié de l’humanité sera connectée à Internet, et il y aura 50 milliards d’objets connectés. Nous sommes déjà au stade des véhicules, des maisons, des téléphones, des rues et des panneaux connectés… Le monde actuel a besoin de pouvoir être connecté. D’où l’expression « Tout connecté ».
Comment évaluez-vous alors le taux de pénétration de l’Internet en Afrique?
Le taux de pénétration de l’Internet en Afrique subsaharienne tourne autour de 20 %, ce qui veut dire qu’un africain sur cinq utilise Internet. Figurez-vous qu’entre 2013 et 2020, seulement 100 millions d’européens vont venir s’ajouter au nombre de personnes connectées, contre 1,5 milliard d’individus supplémentaires qui seront connectés dans l’ensemble des pays émergents. Cela va impacter durablement le développement de l’Afrique.
Depuis 2011, l’ATP se déroule uniquement à Abidjan. Qu’est ce qui explique cela ?
Nous en sommes à la 12ème édition. Africa Telecom People a commencé en 2004 à Dakar, puis à Libreville et Casablanca. La première édition organisée à Abidjan l’a été en 2007. Nous sommes allés à Brazzaville en 2008 avant de vouloir revenir à Abidjan, mais la crise ivoirienne nous a obligés à domicilier l’évènement à Paris. Nous sommes revenus en Côte d’Ivoire en 2011 car l’accueil ici est très positif avec les sponsors et la population. Nous pensons qu’Abidjan peut être la plus grande plateforme technologique de l’espace d’Afrique francophone.
Ouakaltio Ouattara