Entre l’architecture et l’agribusiness, Alain Kouadio a réussi à construire un pont qui lui permet aujourd’hui d’être l’un des entrepreneurs les plus en vue du continent, comme en témoigne sa récente distinction, le Grand prix de l’entrepreneur de l’année, obtenue lors des Awards des bâtisseurs de l’économie africaine.
Sa passion pour l’immobilier ne l’a pas empêché de s’investir dans l’agro-industrie, où il réalise des performances remarquables à la tête de la Société ivoirienne de coco rapé (SICOR). Une entreprise en cessation d’activités pendant 7 ans et dans laquelle il a investi en 2017 environs 6 milliards de francs CFA pour relancer les plantations et les unités de production de la firme à Jacqueville. Pari tenu, puisqu’en moins d’un an d’activité, il a réussi à redonner des couleurs à cette société, un fleuron de l’industrie dans cette région de Côte d’Ivoire.
Alain Kouadio, la cinquantaine, est une personnalité très introduite dans le monde du business ivoirien et africain pour avoir été administrateur et vice-président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), en charge de la stratégie de l’Entrepreneuriat national et la prospective, et de la CGECI Academy, et membre du Bureau en 2013. Entrepreneur polyvalent, il est l’administrateur général de Manzima Infrastructures, une entreprise de BTP, et également le fondateur d’un fonds d’investissement, Kaydan Real Estate PCC. Il assume en parallèle la fonction de trésorier général de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest (FOPAO).
Son succès dans les affaires, il le doit en partie à des formations de qualité reçues dans des prestigieuses écoles, telle que la Harvard Business School. Titulaire d’un Master en physique du solide obtenu à l’université de Sherbrooke, il a aussi dans son portefeuille un MBA de l’université de Moncton, au Canada. Depuis 2017, il ne manque pas une occasion pour inciter les entrepreneurs ivoiriens à « investir dans tous les secteurs d’activité susceptibles de créer des richesses et à valoriser les villes de l’intérieur du pays, qui regorgent d’énormes potentialités ».
Malick SANGARÉ