Sur les 97 343 bacheliers de l’année, nombreux sont ceux qui ont frappé aux portes du prestigieux Institut natio- nal polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, grande école d’excellence qui forme des ingénieurs, dont quatre étudiants des classes préparatoires viennent d’être admis au test de la célèbre Polytechnique française. De quoi motiver davantage tous ceux qui ambitionnent d’acquérir des qualifications techniques et professionnelles pour un emploi bien rémunéré. L’INP-HB offre sept types de formation dont les débouchés font rêver plus d’un. Il s’agit notamment de ceux qui passent par l’École supérieure d’industrie, l’École supérieure de commerce et d’administration des entreprises. Sans oublier les filières de l’École supérieure des mines et de géologie, ou encore les classes préparatoires aux grandes écoles. La formation articulée autour des Journal d’Abidjan - l’Hebdo cours intensifs et des stages en entreprise permet aux diplômés d’obtenir de meilleures embauches. Autre opportunité pour les étudiants de cette structure, les manifestations organisées régulièrement pour s’ouvrir sur le marché de l’emploi. De nombreuses autres grandes écoles relevant du privé offrent des filières toutes alléchantes les unes que les autres. Un diplômé de l’Université Adama Sanogo, tout comme celui qui obtient son parchemin au sortir de l’Université Charles Louis de Montesquieu, ou encore du Centre de recherche et d’action pour la paix/Institut de la dignité et des droits humains devrait pouvoir décrocher un emploi par ces temps de lutte contre le chômage. Sauf qu’ici, les promesses ne sont pas toujours tenues. Notamment, en matière de stages en entreprise et de placement en fin de formation. À la grande déception des familles qui consentent d’énormes sacrifices financiers.
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