1 - Vous avez souhaité être impliqué dans tous les projets structurants de l’État. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Sur instruction du ministre, nous avons été impliqués dans les phases de réflexion de plusieurs projets structurants. Mais force est de constater qu’au niveau de la réalisation de ces projets, il y a eu peu de participation et d’implication des entreprises locales. Alors que ce devait être de formidables opportunités de marché et l’occasion de favoriser l’émergence, voire la consolidation d’un écosystème d’acteurs locaux dynamiques dans le secteur des TIC.
2 - Où en sommes-nous avec les chantiers importants, tels la défiscalisation des équipements informatiques et l’accès aux marchés publics ?
La défiscalisation est une réalité depuis l’année 2015. Et les effets sont déjà sensibles dans l’amélioration du niveau d’équipement. Il en est de même dans l’inflexion positive du chiffre d’affaires des distributeurs d’équipements informatiques. Pour l’accès aux marchés publics, l’application des dispositions du Projet Phoenix aux chantiers numériques devrait offrir plus de possibilités aux entreprises.
3 - Comment expliquez-vous qu’après l’identification des numéros sont utilisés à des fins d’arnaques?
La principale serait la prolifération de vendeurs à la sauvette. Un processus d’identification technique plus agile, une procédure de tracking plus stricte de ces cartes vendues à la sauvette, et une identification systématique des vendeurs seraient des pistes pour atténuer et réduire les risques auxquels vous faites allusion.