Les 33 000 étudiants qui ont obtenu le Brevet de technicien supérieur (BTS) en 2016, pourront bientôt soutenir leur diplôme. Le ministère de l’Enseigne¬ment supérieur et de la Recherche scientifique, a communiqué les nouvelles dates.
Est-ce la fin du calvaire pour les 33 000 étudiants ayant obtenu le Brevet de technicien supérieur (BTS) depuis 2016 ? Oui, à en croire le communiqué émis par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, mercredi 17 mai en début de soirée. Ainsi, les candidats inscrits pour la session de décembre 2016, seront programmés du 6 au 9 juin prochain et ceux de la session de mars 2017, composeront du 13 au 16 juin prochain. Une bonne nouvelle qui vient rassurer ces étudiants dans l’attente de leur soutenance pour valider leur diplôme et se lancer dans la recherche d’un emploi.
Bouffée d’oxygène Selon le sous-directeur de la DOREX, M. Idrissa Kamara, le blocage des soutenances de décembre 2016 et avril 2017 était lié à des arriérés de primes dues aux enseignants pour les sessions du BTS 2016, notamment les corrections, les interrogations orales et le secrétariat d’examen. Estimé à un peu plus de 100 millions de francs CFA, le ministère de tutelle avait engagé des discussions avec le Syndicat national des enseignants du supérieur privé de Côte d’Ivoire (SYNESUP), qui par la voix de son secrétaire général, René Yao, souhaitait la revalorisation des primes de correction des copies du BTS, de même que la mise en place d’une intendance pour le paiement des émoluments des prestations du BTS. La nouvelle arrive à point nommé pour ces nombreux étudiants gagnés par le découragement à quelque deux mois de la date des futurs examens prévus pour la fin juillet, où environ 55 000 nouveaux candidats sont attendus. Cela dit, la prudence demeure, car le Syndicat national des enseignants du supérieur privé de Côte d’Ivoire (SYNESUP), à travers son secrétaire général, René Yao, a annoncé son souhait d’une revalorisation des primes de correction des copies du BTS, de même que la mise en place d’une intendance pour le paiement des émoluments des prestations du BTS. Autrement dit, c’est peut-être un nouveau bras de fer qui s’annonce, au grand dam des étudiants.
Anthony NIAMKÉ