Les choses ne déroulent pas comme il les avait planifiées. Tidjane Thiam devra affronter d’une manière ou d’une autre Jean Louis Billon qui, depuis 2020 avait affiché son ambition de porter la candidature du PDCI à l’élection présidentielle.
Le Front populaire ivoirien (FPI) a officiellement mis fin à son alliance avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, après avoir jugé que ce partenariat n’apportait plus les résultats escomptés. Cette collaboration, scellée en mai 2023 dans le but de promouvoir la réconciliation nationale et de créer des alliances électorales, n'a, selon le FPI, pas tenu ses promesses. Le parti, dirigé par Pascal Affi N'Guessan, déplore l'absence d'initiatives concrètes pour favoriser la réconciliation nationale, malgré les propositions faites, notamment un séminaire rejeté par le RHDP.
Moins de 15 mois avant la présidentielle d’octobre 2025, les partis de l’opposition réfléchissent à une meilleure stratégie pour battre le RHDP au pouvoir depuis bientôt 15 ans.
Mariée et mère de deux enfants, Mme Vaï Valérie Bih, à peine la trentaine, démontre à travers ses nombreuses actions au bénéfice des populations, qu’elle est une figure de proue dans le domaine de la société civile de la région du Tonkpi. Elle vient d’etre recompensé par la nation.
Le ministre Souleymane Diarrassouba a appelé la jeunesse de l'Union des Jeunes du RHDP à l'action et à l'engagement afin d'assurer une victoire écrasante du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix lors des élections présidentielles d'octobre 2025. C'était au cours d'un grand meeting de remobilisation organisé par la jeunesse du parti présidentiel dans le district de Yamoussoukro dont il était le parrain, en présence du ministre Mamadou Touré, porte-parole adjoint du RHDP, du président de la jeunesse, Mamadou Koné, et des membres du Bureau Exécutif National.
Yamoussoukro, le 3 août 2024 – Dans le cadre des tournées de remobilisation de la jeunesse du parti, le président Mamadou Koné et l'ensemble des jeunes ont réitéré ce samedi 3 août 2024, à Yamoussoukro, l'engagement de la jeunesse du RHDP d'assurer une victoire éclatante au parti lors de la présidentielle de 2025. C'était en présence de Mamadou Touré, Ministre de la Promotion de la Jeunesse, porte-parole adjoint du RHDP, du Dr Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, ainsi que d'illustres invités venus communier avec la jeunesse du parti.
Ce mercredi 31 juillet 2024, lors de sa traditionnelle rencontre bimensuelle d'échange avec la presse dénommée « les rendez-vous du RHDP », le porte-parole du parti, Kobenan Kouassi Adjoumani, est revenu sur les actions du gouvernement en faveur des populations ivoiriennes depuis l'accession du chef de l'État à la magistrature suprême.
Abidjan, le 17 juillet 2024 - La première émission des « Rendez-vous du RHDP », une tribune bimensuelle de rencontres et d'échanges organisée par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), s'est tenue ce mercredi 17 juillet 2024 à Cocody. Le porte-parole principal du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani, a donné les raisons de la probable victoire du parti lors des élections présidentielles de 2025.
Abidjan, 14 juillet 2024 - L'Union des jeunes du RHDP continue sa tournée de remobilisation dans le cadre des échéances électorales à venir. Ce dimanche 14 juillet 2024, à Bondoukou, le président Mamadou Koné et des milliers de jeunes se sont engagés pour la victoire du RHDP en 2025.
Abidjan, le 10 juillet 2024 - Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a procédé au lancement de sa nouvelle tribune dénommée « Rendez-vous du RHDP », une tribune bimensuelle qui se tiendra deux mercredi dans le mois visant à éclairer les populations sur les actions du parti en vue des élections à venir. C'était ce mercredi 10 juillet 2024, en présence du président du directoire du parti, Gilbert Kafana Koné, du secrétaire exécutif, Cissé Ibrahima Bacongo, du porte-parole du parti, Kobenan Kouassi Adjoumani, du porte-parole adjoint du parti, Mamadou Touré, ainsi que des membres du gouvernement.
Ce mardi 18 juin 2024, le président de la République, Alassane Ouattara, a pris la parole devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès pour aborder les questions cruciales de la vie des Ivoiriens.
L'Union des Jeunes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (UJ-RHDP) ne ménage aucun effort dans sa mission de remobilisation à travers la Côte d'Ivoire. Après le triomphe du meeting de Touba, où plus de 12 000 jeunes se sont rassemblés, l'attention se tourne maintenant vers Bouaké, où un grand rassemblement est prévu ce samedi 8 juin. Pour Mamadou Koné, Président de l'UJ-RHDP, l'objectif reste inchangé : mobiliser massivement pour les élections à venir, avec en ligne de mire la victoire dès le premier tour du RHDP en 2025.
En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara est le « candidat naturel » du parti au pouvoir en vue de la présidentielle de l'année prochaine, a annoncé lundi 27 mai le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Pourquoi ce choix, alors qu'Alassane Ouattara, 82 ans, est déjà en train d'effectuer un troisième mandat présidentiel ? Et où en sont les relations Ouattara-Soro ? Mamadou Touré est le ministre de la Promotion de la jeunesse et le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien. De passage à Paris où il vient de participer au salon Vivatech, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
A l’approche de la présidentielle d’octobre 2025, les acteurs politiques ivoiriens animent le débat politique en demandant à nouveau un dialogue politique là où le parti au pouvoir semble plutôt préoccuper à des manœuvres pour conserver aussi longtemps le pouvoir.
La participation et l’inclusion politiques des jeunes méritent d’occuper une place de choix non seulement dans les politiques publiques, mais aussi dans les axes prioritaires de développement, explique Inès Adia Onezou, Chargée principale de Programme au NDI.
L'Union des Jeunes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (UJ-RHDP) a organisé un grand meeting de remobilisation ce vendredi 10 mai 2024 à la place Ciboue de Touba dans le cadre de sa tournée de remobilisation entamée dans les 31 régions de la Côte d'Ivoire.
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a procédé, ce vendredi 03 mai 2024, à la signature de plusieurs décrets de nomination au titre de la Présidence de la République et du Gouvernement.
Le mercredi 27 mars, la Commission électorale indépendante (CEI) informait, par voie de presse, qu’elle procèdera à la mise à jour de la cartographie électorale en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Ladite opération est prévue du 1er au 30 avril 2024 avec l’implication des autorités administratives, les représentants des partis politiques, les élus locaux et les chefs de communauté.
En ce mois sacré du Ramadan, une période de jeûne observée par les musulmans et les chrétiens, le président de l'Union des Jeunes du RHDP (UJ-RHDP) a procédé à la distribution de riz et de sucre aux membres du BEN (Bureau exécutif national) ainsi qu'aux délégués départementaux. Cette remise officielle a eu lieu le vendredi 22 mars 2024, au siège du parti à Cocody, rue Lepic.
Les obsèques du Président Henri Konan Bédié se dérouleront du 20 mai au 02 juin 2024, a annoncé le Président de la République, Alassane Ouattara, après une audience accordée au Président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, accompagné du président honoraire du même parti, le Pr. Philippe Cowppli Bony.
Retour sur la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025 en Côte d'Ivoire. Samedi 9 mars, le comité central du Parti des peuples africains (PPA-CI) a désigné son leader et ancien chef de l'État pour porter ses couleurs l'an prochain. Pour le PPA-CI, Laurent Gbagbo est donc aujourd'hui le seul capable de mener cette bataille politique alors qu'il est pourtant inéligible.
Durant 3 jours, du 01 au 03 mars 2024, l'Union de la Jeunesse du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (UJ-RHDP) a animé un séminaire de réflexion sur le thème : quelle stratégie de remobilisation des jeunes du RHDP ? En prélude des élections d'octobre 2025, dans l'optique d'assurer une victoire écrasante du parti au pouvoir.
Ce samedi 2 mars 2024, l'Union des Jeunes du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (UJ-RHDP), dirigée par le président Mamadou Koné, a procédé au lancement de ses activités autour du thème : « Quelle stratégie de remobilisation des jeunes du RHDP ? » C'était en présence du ministre Mamadou Touré, du ministre Roger Félix Adom, du directeur général de l'INJS, M. Habib Sanogo, ainsi que de la jeunesse du parti.
Conformément à son engagement d’œuvrer résolument à la consolidation de la paix dans notre pays, le Président de la République, Alassane Ouattara, a accordé la grâce présidentielle à 51 personnes civiles et militaires, condamnées pour des infractions commises lors des crises post-électorales ou pour atteinte à la sûreté de l’État.
Le président de l'Union des Jeunes du RHDP (UJ-RHDP), Mamadou Koné, a dévoilé son bureau exécutif national en présence du ministre Roger Félix Adom. C'était ce lundi 19 février 2024 au siège du parti, situé à Cocody Rue Lepic.
Le nouveau ministre gouverneur du District autonome d’Abidjan, Ibrahim Cissé Bacongo, a pris officiellement fonction le mardi 2 janvier 2024 à Abidjan. À cette occasion, il s’est engagé à promouvoir la transparence, l’équité et la justice dans ses actions.
A l’issue du 8ème congrès électif du PDCI-RDA, Tidjane Thiam a été élu, ce vendredi 22 novembre 2023 à Yamoussoukro, président du Parti, avec 96,48 % des voix, contre 3,28% pour son adversaire Jean-Marc Yacé, succédant à feu Henri Konan Bédié, décédé le 1er août 2023.
Suite au retrait injuste de sa candidature à la présidence du PDCI, le Pr Maurice Kakou Guikahué a déclaré qu'il prenait acte de cette décision et qu'il n'envisageait pas de recourir à la justice malgré l'injustice dont il se dit victime. C'était, ce lundi 11 décembre lors d'un point presse à Cocody II Plateaux.
Certains Ivoiriens seront aux urnes ce 2 décembre 2023. Ce sont au total dix circonscriptions qui sont concernées par la reprise du scrutin à travers le pays, soit 44 listes, au terme du contentieux électoral qui a vu le Conseil d’État annuler des résultats pour des raisons diverses.
À 91 ans, le Professeur Philippe Alphonse Cowppli-Bony est aux commandes par intérim du PDCI-RDA. Pour cet intérim qui dure six mois, tous les regards sont portés sur sa gestion des affaires surtout de l’élection du président de ce parti, prévue le 16 décembre 2023.
Le Premier Ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a accordé, le mercredi 25 octobre à son cabinet, une audience à l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, a procédé, ce lundi 16 octobre 2023 à Abidjan, à la nomination de Robert Beugré Mambé , anciennement ministre gouverneur du District Autonome d’Abidjan en qualité de Premier Ministre, Chef du gouvernement. Dans le communiqué lu par le Secrétaire général de la Présidence, le nouveau Premier ministre est invité à proposer un gouvernement dans les meilleurs délais.
L’ex ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Kamissoko Camara, nommée sénatrice par le Président de la République, Alassane Ouattara, le 9 octobre dernier, a été élue, ce jeudi 12 octobre 2023 à Yamoussoukro, présidente du Sénat lors de la séance inaugurale de la deuxième législature, avec 91 voix sur 97. Elle succède à Jeannot Ahoussou-Kouadio à la tête de l’institution depuis avril 2018.
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a procédé, ce lundi 9 octobre 2023, à la signature d’un décret portant nomination de trente-trois Sénateurs, conformément à l’article 87 de la Constitution.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, a procédé, ce vendredi 6 octobre 2023, à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions du Premier Ministre Patrick Achi ainsi qu’à celles des membres du Gouvernement.
Le Chef de l’État, Alassane Ouattara, s’est félicité des conditions d’organisation des dernières élections locales en cote d'Ivoire, notamment les régionales, les municipales et les sénatoriales, qui se sont passées dans la transparence, dans la paix et dans le respect du jeu démocratique, et a salué l’action du gouvernement.
Sous la supervision du préfet de région du Haut-Sassandra, la passation de charges entre le nouveau président du Conseil régional du Haut-Sassandra et l’ancien a eu lieu ce lundi 25 Septembre 2023 à la salle de réunion du siège du Conseil régional à Daloa.
Deux semaines après la tenue des élections régionales et municipales couplées, les sénatoriales auront lieu ce samedi 16 septembre 2023. Une trentaine de sites ont été sélectionnés et aménagés pour accueillir les électeurs.
Le candidat du RHDP, Jeannot Ahoussou-Kouadio félicite le nouveau Président du conseil régional du Bélier M. KONAN Kouakou Raymond, candidat du PDCI-RDA, vainqueur aux élections régionales dans le Bélier avec 54,27% des suffrages.
Le candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix RHDP, Paulin Claude Danho, s'est acquitté de son devoir civique de vote, ce samedi 02 septembre 2023, à l’école primaire privée la lanterne d'Attécoubé.
Le Député-maire sans étiquette, Assalé Tiémoko, candidat à sa propre succession, a présenté son ambition présidentielle, alors que la campagne bat son plein rythme pour prendre les clés de la mairie de Tiassalé.
La nouvelle présidente du Conseil constitutionnel, la magistrate hors hiérarchie, grade A, échelon unique, Chantal Nanaba Camara, a officiellement prêté serment devant le Président de la République, Alassane Ouattara, le lundi 17 juillet 2023 à la salle des Pas Perdus de la Présidence de la République à Abidjan-Plateau. Ce, après sa nomination par décret le 09 mai 2023 par le Président de la République, Alassane Ouattara, pour une durée de six ans.
La Confédération des Organisations des Personnes Handicapées de Côte d'Ivoire (COPHCI), fondée le 31 mars 2012, est une organisation de défense et de promotion des droits des personnes handicapées, née de la volonté des personnes handicapées de parler d’une même et unique voix afin de négocier dans l’union et la cohésion, les solutions à la problématique de l’inclusion des personnes handicapées en Côte d’Ivoire. En collaboration avec l'ONG internationale CBM et l'Union européenne depuis plus de trois ans, elle entend changer le statu quo.
À l’ouverture de la révision des listes électorales, en décembre 2022, le Président de la Commission électorale indépendante annonçait les couleurs. Ne jouissant toujours pas de leurs droits civiques, Laurent Gbagbo et son ex codétenu Charles Blé Goudé n’ont pas la qualité d’électeurs.
Seul candidat à avoir affronté Alassane Ouattara dans les urnes lors de la présidentielle d’octobre, émaillée de violences, Kouadio Konan Bertin dit KKB a été nommé ministre de la Réconciliation nationale, en décembre 2020, et tente depuis de relever l’immense défi de la réconciliation nationale après la crise militaro-politique de 2010-2011.
Après plusieurs mois d’attente, le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a finalement dévoilé mardi nuit la liste de ses candidats aux prochaines élections régionales. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le parti présidentiel a sorti l’artillerie lourde en alignant pour la conquête des 31 sièges de présidents de conseils régionaux, trois présidents d’institutions et une dizaine de membres du gouvernement dont le Premier ministre Patrick Achi.
Le Front populaire ivoirien (FPI) veut démontrer à ses anciens militants ayant fondé le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPACI) qu’il demeure une force politique malgré les nombreux départs et la démonstration de force faite le weekend dernier.
Le duel annoncé dans la commune du Plateau (Centre des affaires de la capitale économique ivoirienne) entre le député-maire sortant issu du PDCI Jacques Ehouo et le communicant Fabrice Sawegnon, porte-étendard du RHDP, promet.
Ils ne seront sans doute pas les deux seuls candidats à la prochaine élection municipale à Yopougon mais la confrontation annoncée entre le président de l’Assemblée nationale Adama Bictogo, ancien secrétaire exécutif du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir) et le député Michel Gbagbo, vice-président du Parti des peuples africains (PPA-CI, opposition), sera incontestablement l’une des plus suivies.
Depuis son retour fin novembre en Côte d’Ivoire, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), le Président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP, opposition), Charles Blé Goudé, multiplie les appels à la réconciliation pour solder les divisions de la crise politique de 2002-2011, dont il a été un acteur-clé.
Si les prochaines élections locales se présentent pour toutes les principales formations politiques ivoiriennes comme un test de vérité sur leur vitalité et niveau d’implantation nationale avant la présidentielle de 2025, ces scrutins revêtent davantage ce caractère pour le Parti des peuples africains (PPA-CI) de l’ancien chef de l’État Laurent Gbagbo.
Les prochaines élections régionales dans le Haut-Sassandra offrent la perspective d’un duel palpitant entre Mamadou Touré, 47 ans, Porte-parole adjoint du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir) et Stéphane Kipré, 43 ans, Vice-président exécutif en charge de l'Implantation du Parti des peuples africains (PPA-CI, opposition).
Henri Konan Bédié a-t-il encore toutes les cartes de son parti en main ? Entre défection de cadres et défiance de certains, le Président du PDCI (88 ans) regarde parfois impuissant certains agissements dans son parti.
Depuis l’attaque de Kafolo par des terroristes en mars 2021, la Côte d’Ivoire continue de renforcer son dispositif sécuritaire à ses frontières. Une vigilance accrue depuis que la situation est devenue délétère au Mali mais surtout au Burkina Faso.
Ils sont certes du même parti, le RHDP. Mais les rivalités internes, au-delà des sourires devant les caméras, restent toujours vives. Désigné candidat du RHDP pour le conseil régional du Lôh Djiboua, le maire sortant de Divo, Amedé Koffi Kouakou pense à une autre personne pour sa succession.
Sauf changement de calendrier, le RHDP devrait rendre public sa liste de candidats pour les élections municipales avant la fin janvier. Transmise au président du parti par le président du directoire, elle devrait être validée après quelques observations.
Tous deux du PDCI et élus dans la commune résidentielle de Cocody, il pourrait s’affronter lors des élections municipales. Tout en rendant public sa volonté de briguer le poste de maire de Cocody, Yasmina Ouegnin trouble depuis lors le sommeil de Jean Marc Yacé, actuel maire.
Dans sa volonté de réduire au maximum les risques de candidatures en son sein, le RHDP, un an avant les échéances à venir, a déjà arrêté la liste de ses candidats pour les municipales et les régionales. Le parti devrait officialiser cette liste en janvier 2023.
L'Indice de la criminalité organisée est un instrument pluridimensionnel qui examine l'ampleur des marchés criminels en Afrique. Il traite de l'influence des acteurs et évalue la résilience des États face à la criminalité organisée.
La page de l’épisode Michel Gbagbo contre Guillaume Soro n’est pas encore tournée. Là où les observateurs politiques ivoiriens croyaient ce chapitre clos, la juge française Sabine Khéris vient de rouvrir la procédure judiciaire.
Le FPI a donné rendez-vous à ses militants le samedi 13 novembre pour un congrès. Mais bien au-delà, Pascal Affi N’Guessan prépare la riposte à Laurent Gbagbo qui a lancé un nouveau parti il y’a à peine un mois.
Rentré d’exil le 9 juillet 2020, Gervais Boga Sako a été réintégré à la fonction publique là où certains attendent encore. Figure politique lors de la crise postélectorale, il jure de n’être qu’un défenseur des droits humains.
Henri Konan Bédié veut mettre de l’ordre définitivement au sein du PDCI-RDA. Les dissensions entre les cadres prennent parfois d’autres allures et la nomination d’un chargé de la réconciliation pourrait permettre de régler certains points dans l’urgence.
Il vient d’être nommé Président exécutif du PPA-CI, devenant ainsi un incontournable du dernier-né des partis politiques ivoiriens. Hubert Oulaye est un proche de longue date de Laurent Gbagbo.
Des informations sur une attaque d’envergure des positions des forces ivoiriennes dans l’extrême nord du pays circulent depuis peu. Même s’ils sont de plus en plus vigilants, les militaires ivoiriens restent sous pression.
Ce weekend se tiendra à l’hôtel ivoire le baptême du dernier né des partis politique ivoirien. Un parti de gauche qui compte supplanter tous les autres se réclamant de cette idéologie et se positionnant comme un concurrent sérieux à la présidentielle de 2025.
Il fait partie de la dernière vague des exilés de retour en Côte d’Ivoire. Alphonse Mangly, dernier directeur général de la douane sous Laurent Gbagbo a connu un exil mouvementé.
Depuis la fin des élections législatives, le parti au pouvoir songe à se reconstruire. Objectif, être mieux soudé et mieux implanté afin de faire face aux nouveaux défis et conserver le pouvoir.
Il fait partie des premières figures du RDR, depuis 1994, à San Pedro. Mais des frustrations à l’interne avaient contribué à l’éloigner du parti. Il avait déposé ses bagages au PDCI en 2020, avant d’annoncer son retour au RHDP.
Koua Justin, l’ancien secrétaire général de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) est sorti de prison le jeudi 16 septembre 2021. De l’histoire FPI, il est celui qui compte le plus grand nombre d'arrestations.
C’est une information exclusive JDA. Des députés ont été sommés de choisir entre leur poste administratif ou d’hommes d’affaires et celui de parlementaire. Ils devraient donner une réponse avant la fin de cette semaine.
La pression ne baisse pas au niveau des villes ivoiriennes qui partagent une frontière avec les pays limitrophes. Les forces présentes sur ces différentes positions ne ferment presque plus l’œil depuis les alertes des attaques terroristes.
Ils sont tous deux médecins et partagent une longue carrière au sein du PDCI, depuis plus de trente ans. Maurice Kacou Guikahué et Rémi Allah Kouadio se combattent aujourd’hui pour le contrôle du PDCI, dans la perspective de l’après Bédié.
Compagnon de longue date de Charles Blé Goudé, Youssouf Diaby, après avoir été démis de ses fonctions au COJEP, a décidé de quitter définitivement ce dernier pour d’autres horizons.
Sa dernière parution publique date du mois de juillet 2020, lors d’un meeting des partis de l’opposition. Après l’épisode de la désobéissance civile, Mamadou Koulibaly a choisi le silence. Il médite depuis sur son avenir.
Malgré la mise en berne des activités des partis ayant décidé de se fondre dans le RHDP, les luttes internes font rage par moment. C’est le cas du MFA, ce petit parti qui, depuis son président fondateur connait une instabilité.
Le RHDP pense à une restructuration profonde, tant au niveau des hommes qu’au niveau des instances. Une grande rencontre est prévue à cet effet pour le mois de septembre, avec en ligne de mire l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Né en octobre 1993 et titulaire d’un Master en sciences politiques et d’une licence en finance et administration, il était déjà en 2015 le représentant de la Côte d’Ivoire au Parlement francophones des jeunes. Il est depuis le 6 août, le Président du Conseil national des jeunes (CNJ).
Pour son discours du 6 août, veille de la fête de l’indépendance, le Président de la République Alassane Ouattara est très attendu. Après la patate chaude que Laurent Gbagbo lui a balancé dans les mains, certains ivoiriens attendent un discours forts.
Les deux hommes ne se sont pas encore rencontrés, mais cela pourrait se faire avant la mi-août. En attendant, Pascal Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo sont engagés dans une bataille autour de l’usage du titre de Président du FPI et de détenteur du logo du parti.
Très attendue, la rencontre entre le Président de la République ivoirienne Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, son prédécesseur, s’est tenue le mardi 27 juillet au palais présidentiel. Cet évènement en annonce d’autres, sûrement plus importants.
Discret dans sa démarche politique, il a fini par se rendre incontournable auprès du Président Alassane Ouattara. Sa nomination en qualité de ministre-conseiller en charge des questions politiques, le 26 juillet, n’a pas surpris ses proches.
Après plusieurs échecs dans la prise et le contrôle de la base militaire de Kafolo, les terroristes, à la frontière ivoirienne et burkinabé, sortent une autre carte. Celle de la prise d’otages.
Yacourwa Koné est militant de LIDER depuis août 2011 (soit un mois après la création du parti), ex Délégué national au Développement durable, ex Délégué national à la Diaspora et Vice-président jusqu’au 12 juillet 2021.
Si son mariage ne tient plus, le couple Gbagbo aura aussi à vider un autre contentieux : celui de son avenir politique. La cohabitation entre ces deux membres fondateurs du FPI s’annonce presqu’impossible.
Éjecté du comité d’organisation, même si Pascal Affi N’Guessan était à l’aéroport pour accueillir son référent politique, il est en marge de l’actualité de Laurent Gbagbo qui pour l’heure l’ignore. Mais les deux hommes devront discuter.
Après la de mobilisation lors du retour de Laurent Gbagbo, place désormais au débat interne. La demande de divorce officialisée par les avocats de Laurent Gbagbo a suscité une série d’indignation et annonce des vagues.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo sera à Abidjan ce jeudi 17 juin en début d’après-midi. Ce, après dix années d’absence. Et déjà les regards sont tournés sur son avenir politique.
D’abord ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme dans le premier gouvernement du Président Ouattara, Mamadou Sanogo retrouve le gouvernement en septembre 2019, avant de le quitter à nouveau.
Dans cette interview, l'Honorable Hamed Koné, Président du Conseil des suppléants députés de Côte d'Ivoire (CSD-CI) explique les raisons de la création de ce Conseil.
Le Rapport du Forum Ibrahim 2021 Un an de COVID-19 en Afrique : impacts et perspectives, montre comment la relance post-pandémie constitue l’occasion de définir et de porter un nouveau modèle de croissance pour le continent.
Le collectif des avocats de la défense de Guillaume Soro et ses proches se sont retirés de la salle lors de l'audience du mercredi 27 mai au tribunal de première instance d’Abidjan. Mais l’avocat de Félicien Sékongo a décidé de se désolidariser de ces derniers.
Nommé président du Conseil constitutionnel le 3 février, Mamadou Koné fut ministre de la Justice. Portrait d’un homme qui occupe un poste clé depuis 2015.
Depuis l’annonce du retour de l’ex président Laurent Gbagbo, la tension est montée d’un coup. Face à la ferveur de ses militants, s’oppose la colère du collectif des victimes.
On pensait que le RHDP et le PDCI s’étaient complétement tournés le dos. Mais avec le dernier appel du Président Alassane Ouattara la semaine dernière, le débat semble refait surface.
Madina Tall, Ivoirienne, féministe, et citoyenne du Monde est éditorialiste et analyste politique et géostratégique. Diplômée en Diplomatie et relations internationales et en études stratégiques, sécurité et politique de défense.
Au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’on ne veut plus attendre. 2025, c’est dans quatre petites années et les militants estiment avoir assez duré dans l’opposition. Le retour aux affaires se prépare, avec ou sans Bédié.
Tall Madina ivoirienne diplômée en diplomatie et relations internationales études stratégiques, sécurité et politique de défense, fondatrice du mouvement « Nouvel Afrique - Nouvelle génération », Secrétaire permanente du haut conseil supérieur de la diplomatie Africaine.
L’un, Laurent Gbagbo, a confié son sort au Greffe de la CPI et l’autre souhaite discuter directement avec les autorités ivoiriennes. Les bras doits d’hier ne voient pas de la même manière leurs conditions de retour au pays.
La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le mercredi 31 mars 2021 l’acquittement, prononcé en 2019, de l’ex Président Laurent Gbagbo et de son co-accusé Charles Blé Goudé, à l’issue d’un procès qui aura duré 10 ans.
Maire actuelle de la ville d’Arrah, dans la région du Moronou, Mme Harlette Badou N’Guessan Kouamé occupe depuis mardi 06 avril 2021, le fauteuil de la ministre de la Culture, de l’Industrie des Arts et du Spectacle en remplacement de Dr Raymonde Goudou Coffie.
La ville de Kafolo a enregistré dans la nuit du 28 au 29 mars une seconde attaque terroriste. Moins violente que la première, mais importante pour les éléments de l’armée ivoirienne en fonction dans cette zone frontalière du Burkina.
Ex leader estudiantin très craint entre 2000 et 2010, Kakou Brou plus connu sous le pseudo de maréchal KB, vainqueur des législatives du 7 mars dernier sous une bannière indépendante, à déposer ses affaires au RHDP.
Après avoir perdu coup sur coup deux grands piliers de son parti, le Président Alassane Ouattara est engagé désormais à former un gouvernement remanié en profondeur. Cette nouvelle équipe verra le jour début avril.
Longtemps resté dans l’ombre de la présidence de la république, Fidèle Sarassoro, discret technocrate prend de plus en plus de coffre tant au niveau politique qu’au sein de l’appareil étatique.
Après avoir perdu coup sur coup deux héritiers putatifs du Président Alassane Ouattara et en pleine organisation des obsèques du Premier ministre Hamed Bakayoko, des questions se posent. Qui portera désormais le combat ?
Le marathon pour la mise en place des institutions de la Troisième République débutera à partir de la mi-mars. L’Exécutif, le Législatif et les autres institutions devraient connaitre des changements.
Ils sont un peu plus de 1 300 et croient en leur chance au même titre que les candidats désignés par les partis politiques. Lors des élections législatives de 2016, 96 d’entre eux étaient passés haut les mains.
Ils sont tous les deux des figures de la commune du plateau. Après plusieurs tentatives, ils vont enfin s’affronter lors des élections législatives. Chacun croit en ses chances et chacun d’eux a un appareil politique. Le combat s’annonce épique.
En 2020, la tendance à la baisse de la démocratie dans le monde s’est accélérée. Les restrictions aux libertés dues à la Covid-19, l’insécurité et les tensions électorales ont fait chuter l’indice mondial de la démocratie de l’EIU à 5,37, le pire score enregistré depuis 2006.
Elle mène sûrement l’un de ses derniers combats sur l’espace politique. Tout en démissionnant de la CEI pour se présenter aux élections législatives, elle joue gros mais reste confiante.
Seul parti à avoir aligné 255 candidats pour les 255 sièges, le RHDP au pouvoir depuis 2011 souhaite maintenir la majorité au sein du parlement. Mais ce n’est pas donné d’avance.
Alliés, le PDCI et EDS devront s’affronter tout de même dans certaines localités. L’une de ces batailles aura lieu dans la circonscription de Gagnoa sous-préfecture, où s’affronteront le Secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kacou Guikahué, et la Présidente des femmes d’EDS, Marie Odette Lorougnon.
Malgré la prise de mesures favorisant la représentation de la femme dans les Assemblées totalement ou partiellement élues en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans ces assemblées, la réalité est tout autre.
La bataille au sein du FPI connaitra un pic à l’occasion des lections législatives du 6 mars. Et pour cause, les deux tendances vont s’affronter dans plusieurs de leur fief.
D’abord partagée entre les partisans du boycott et ceux qui désiraient participer aux élections, l’opposition ira en rangs dispersés aux législatives. Faisant capoter ainsi une union qui avait fait rêver plus d’un opposant.
Ils multiplient les actions en vue de contrôler la vaste commune de Bouaké. Amadou Koné pour le RHDP et Jacques Mangoua pour le PDCI. Pendant les législatives, ils vont se mesurer.
Les choses ne s’annoncent pas aisées, tant pour le parti au pouvoir que pour les partis de l’opposition. S’ils ont tous écarté l’option d’élections primaires pour désigner leurs candidats aux législatives, le consensus et l’arbitrage ne sont pas gagnés d’avance.
Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo face à face, en alliance ou opposés. Voici le schéma politique que nous proposera 2021. Une sorte de retour à la case départ, même si les rôles et les positions ont changé.
Très attendue depuis quelques jours, l’investiture du Président Alassane Ouattara se tiendra ce lundi 14 décembre, comme le prévoit la Constitution. Comme en 2015 et contrairement à 2011, Alassane Ouattara prêtera serment à Abidjan.
Après avoir rejoint le RHDP à la veille de l’élection présidentielle, Juste Baudouin N'cho Yapo prend peu à peu ses marques dans ce parti et se positionne comme l’une des figures de la nouvelle jeunesse de la formation au pouvoir.
Cyrielle Emmanuelle Obre est désormais la patronne de la communication du PDCI-RDA. Elle remplace à ce poste Djénébou Zongo au pied levé, dans un contexte quelque peu troublé.
En attendant le prochain contact entre le Président de la République Alassane Ouattara et le Président du PDCI, chef de file de l’opposition, Henri Konan Bédié, les deux camps se sont lancés dans une sorte de course afin d’inverser la pression.
En second plan dans l’organigramme du RHDP, Lanciné Diaby a saisi la balle au rebond pour montrer ses talents de mobilisateur. Désigné Coordonnateur de la diaspora pour le compte de son parti, il est allé au charbon.
Le dialogue entre les hommes politiques était attendu. Son coup d’envoi avait été donné le 11 novembre par le Président de la République Alassane Ouattara et le Président du PDCI, chef de file de l’opposition, Henri Konan Bédié. Mais, depuis lors, silence radio.
L’armée, ce n’est pas seulement la répression. Il y a aussi la prévention et le dialogue, estime Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale. Depuis le début de la contestation, il est en première ligne.
L’armée, ce n’est pas seulement la répression. Il y a aussi la prévention et le dialogue, estime Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale. Depuis le début de la contestation, il est en première ligne.
Le contexte dans lequel s’est tenue l’élection présidentielle du 31 octobre, présageait d’une crise post-électorale. Peut-être pas de la même dimension que celle de 2010, mais sûrement plus longue cette fois-ci.
Président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), puis transfuge du parti, candidat à l’élection présidentielle de 2015 et véritable adversaire d’Alassane Ouattara lors du scrutin présidentiel de 2020, Kouadio Konan Bertin, alias KKB, est devenu un personnage central de la politique ivoirienne.
Les lampions se sont éteints sur la Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire. Au-delà des déclarations sulfureuses des deux camps (l’opposition qui crie à la victoire en raison de son mot d’ordre de désobéissance civile largement suivi et le pouvoir d’Etat qui se félicite de la tenue effective et de la mobilisation du scrutin), une réalité s’impose aux Ivoiriens : la Côte d’Ivoire doit vivre et les Ivoiriens veulent la paix.
Le débat devrait changer au lendemain du 31 octobre. Le top départ a été donné avec les chiffres du nombre de personnes ayant retirés leurs cartes d’électeurs rendus public par la CEI. Aussitôt publiés, aussitôt remis en cause par l’opposition, annonçant ainsi de futures batailles.
Après avoir été pointé du doigt dans la manipulation de plusieurs élections dans certains pays, Facebook a décidé de s’investir pour polir son image. Et, s’il continue à jouer un rôle prépondérant dans les débats citoyens à travers le monde, il souhaite un effort pour prévenir tout type d’abus sur ses plateformes, en particulier lors des périodes électorales.
Marcel Amon Tanoh, l’ex-ministre des affaires étrangères de Ouattara a rejoint les rangs de l’opposition ivoirienne à quelques jours de la Présidentielle 2020. Samedi 10 octobre 2020, il fait tonner la poudre au stade Félix Houphouet Boigny, à la faveur du meeting de l’opposition, par ses critiques acerbes contre son bienfaiteur. Le contraste est éloquent car Marcel Amon Tanoh est bel et bien l’homme qui a piloté le dossier de transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye
Après avoir multiplié les textes de loi, la Côte d’Ivoire a été élue le mardi 13 octobre au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Un soulagement pour les autorités.
Ils ont évolué presque main dans la main, de la FESCI au RACI, en passant par la rébellion et le RDR. Après près de vingt ans de collaboration, leurs chemins semblent se séparer. Après la passe d’armes de la semaine dernière, ils sont désormais dos à dos.
En vue de désamorcer une éventuelle crise pré ou post-électorale, à l’approche de l’élection présidentielle, une mission de diplomatie préventive a été menée conjointement par la CEDEAO, l’UA et l’ONU à Abidjan.
Reporté sans cesse, mais attendu, le duel entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié pourrait ne pas avoir lieu. La seconde cité, sous la pression de ses alliés écartés de la course à la présidentielle, pourrait choisir le boycott.
Le président de la république, S.E.M Alassane Ouattara a fait le bilan de ces régions visitées. Dans le cadre de la 31e visite d'État dans la région de la Marahoué qui a pris fin ce samedi 26 septembre 2020 dans la ville de Bouaflé.
Première femme et peut être unique femme nommée porte-parole d’un candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain, Simone Ayeri Gbako sera sous les feux des projecteurs pour les six semaines à venir.
Le PDCI ira-t-il à l’élection présidentielle avec ou sans ses alliés de l’opposition ? Au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel invalidant les candidatures de plusieurs de ses alliés, la question se pose.
Namogo Sihifowa Yeo a été expulsé du Gabon pour son pays, la Côte d’Ivoire, le 16 septembre, après quatre années d’incarcération au Gabon. Jugé le 14 août dernier, l’informaticien qui travaillait pour Jean Ping arrêté le 31 août 2016 avait écopé de 5 ans de prison, 2 millions de francs CFA d’amende et 10 ans d’interdiction de séjour au Gabon.
Plus l’on avance dans le calendrier électoral, plus les Ivoiriens retiennent leur souffle. Après une semaine de tensions par endroits, le calme est revenu, en attendant la liste officielle des candidats en lice.
Ex-combattant, Issouf Ouattara tente de passer par la politique afin d’obtenir gain de cause dans la lutte qu’il mène depuis 2011. Désarmé et démobilisé, les ex-combattants réclament toujours les fonds qui devaient les « accompagner ».
Après l’éclatement de joie des partisans du RHDP, place à l’expression de la colère de l’opposition. Les deux camps se parlent sans s’écouter et chacun campent sur sa position.
Annick Pety Koutouan épouse Zago fait partie de la poignée de femmes ayant déclaré leur candidature à la présidentielle prochaine. Malgré une défaite aux élections législatives dans la commune d’Attécoubé en 2016, elle veut tenter sa chance.
Elle ne souhaite pas prendre sa retraite. Simone Ehivet Gbagbo, ex Première Dame de Côte d’Ivoire, pousse ses pions et tâte le terrain pour une candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Après 6 ans de syndicalisme à la centrale Dignité, entre 2006 et 2011, elle prend son indépendance de ce syndicat proche du FPI. Engagée pour la démocratie, elle essaie de frayer un chemin et reprend par moment les thèses de l’opposition.
Mobilisés le 29 juillet dernier au Sofitel Hôtel Ivoire, les militants du RHDP sont retournés quelque peu déçus de n’avoir pas obtenu un « oui » d’Alassane Ouattara pour briguer un autre mandat.
Il se préparait dans l’ombre à occuper la fonction de premier ministre mais ignorait certainement que le destin allait le propulser un peu plus tôt à ce poste. Unique ministre d’Etat depuis 2017, il est désormais premier ministre et chef du gouvernement.
Nul ne veut se faire conter l’élection de 2020. Et au FPI les choses ne s’annoncent pas aisées. En plus de la candidature de Pascal Affi N’Guessan, ce parti pourrait voir d’autres ambitions naitre, et pas des moindres.
Elles sont toutes deux des figures de lance de la lutte pour les femmes au sein de la classe politique. Responsables politiques depuis une trentaine d’années, elles ne ratent aucune occasion pour s’empoigner.
Le Premier ministre et candidat du RHDP Amadou Gon Coulibaly décédé, la question qui trotte sur toutes les lèvres est celle de savoir qui sera le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre prochain ? Et la candidature du Président Alassane Ouattara à sa propre succession est évoquée par bon nombre d’observateurs et au sein de son propre camp. Pourtant, il y a quelques mois, il annonçait qu’il ne briguerait pas de troisième mandat.
Les élections présidentielles en Côte d’Ivoire auront lieu le 31 octobre prochain et déjà les candidats se bousculent au portillon. Au nombre des prétendants à la couronne, Marcel Amon-Tanoh, ancien bras droit d’Alassane Ouattara, qui a décidé de s’émanciper de la tutelle de son ex mentor pour briguer la magistrature suprême.
Après le décès de son candidat à la présidentielle, le parti des houphouëtistes doit se trouver un autre poulain à trois mois des élections et en pleine période de dépôt des candidatures.
Figure emblématique de la gouvernance en Côte d’Ivoire depuis 1993, Daniel Kablan Duncan, Vice-président jusqu’au 13 juillet, a vu sa démission être acceptée par le Président de la République, avec lequel il cheminait depuis plus de trente ans.
Dès la semaine prochaine, les candidats désireux de se lancer dans la course à la présidentielle défileront au siège de la commission électorale afin de déposer leurs dossiers de candidatures.
C’était l’une des figures emblématiques de la scène politique entre 2000 et 2011. Après plusieurs années passées entre l’exil, la prison et la discrétion, Jean-Yves Dipopieu revient au premier plan. Portrait.
Dans l'attente du retour de leur candidat, Amadou Gon Coulibaly, les militants du RHDP, déjà en précampagne se disent prêts pour la bataille électorale. L’investiture du candidat devrait se faire début août.
Il est devenu une figure presque incontournable du RHDP dans la commune de Treichville. Multipliant les sorties, dans l’ombre de son leader François Amichia, il rêve de plus en plus d’un destin national, qui pourrait le propulser au premier rang de la politique.
L’élection présidentielle d’octobre 2020 devait tourner la page de près de 20 ans de présence politique de trois grands leaders, Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Mais les choses s’annoncent autrement.
Militant de l’UDPCI, Antoine Konan N’dri a posé ses valises au PDCI le 22 juin, après un passage au RHDP. Élu sous une bannière indépendante, il se présente comme le premier cadre du Grand centre qui quitte le RHDP pour le PDCI.
L’idylle entre Henri Konan Bédié et Guillaume Soro semble avoir pris un sérieux coup depuis le rapprochement entre Bédié et Gbagbo et surtout les avancées notables de l’accord entre EDS et le PDCI.
Méthodique, calme, patient et surtout tête bien-pensante, Sindou Meité est de ceux qui comptent dans la Sorosphère. Mais il ne fait pas l’unanimité au sein de sa famille politique, objet de grandes suspicions.
En froid avec la direction du RHDP et avec quelques-uns de ses fidèles, Albert Mabri Toikeusse multiplie les actions en vue de renforcer la base de son parti d’origine, l’UDPCI. Il devrait se prononcer sur sa candidature avant la mi-juillet.
Le phénomène de transhumance des électeurs pourrait porter préjudice à certaines populations. Lors du dialogue politique, l’ensemble des partis a souhaité que des mécanismes soient trouvés afin d’y mettre fin.
Ils se targuent d’être tous deux des interlocuteurs privilégiés de Laurent Gbagbo. Ouvertement, ou dans les réunions de stratégies, ils ne manquent pourtant aucune occasion de se tirer dessus.
Plus de doute. Henri Konan Bédié sera le 12 juin désigné candidat du PDCI pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. La convention devrait se tenir avec un nombre limité de délégués, dont les propositions seront enregistrées par le Comité d’organisation.
Voici environ cinq ans que les deux personnalités, membres du RHDP, luttent pour des postes ministériels et le contrôle de la zone ouest du pays our le compte du parti. Transfuges de l’UDPCI, ils se sont engagés dans une bataille sans merci.
Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a échangé avec les Organisations de la Société Civile (OSC) et les partis politiques sur la révision de la liste électorale.
Dans certains cercles du RHDP, sa nomination au poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en a surpris plus d’un. S’il est vrai qu’il est un militant de longue date, il est resté longtemps à la marge.
Depuis le 12 mars dernier, les relations n’ont cessé de se dégrader entre le RHDP et l’UDPCI. Pomme de discorde, le choix du candidat de la coalition du RHDP à l’élection présidentielle prochaine. Malgré plusieurs rencontres les lignes n’ont pas beaucoup bougé.
L’ancien Président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro n’en a pas encore fini avec les épisodes judiciaires. Après avoir écopé de 20 ans de prison fin avril, un autre dossier dans lequel il est inculpé pourrait s’ouvrir.
Ministre Ivoirien de l’Emploi et de la protection Sociale, est le président du conseil régional de l’Indénié-Djuablin. Pascal Abinan Kouakou renforce son emprise de plus en plus dans le Djuablin.
Lui-même ne dit mot. Mais, à Abidjan, ses soutiens multiplient les appels de pied afin que Tidiane Thiam s’invite dans la course à la présidentielle 2020. Rompudans les arcanes économiques, peut-il réussir en politique ?
Membre du collectif d’avocats de l’État de Côte d’Ivoire, son nom rime désormais avec tous les procès dans lesquels la Côte d’Ivoire est engagée. Entre Arusha et le tribunal du Plateau, il est sur tous les fronts.
Le compteur continue de tourner et la date de l’élection présidentielle avance à grand pas. Même si la crise sanitaire a mis en berne les activités politiques, le calendrier électoral pourrait être maintenu, après quelques tergiversations.
La sortie du député Parfait Kouamé Kouassi semble avoir ouvert la porte à la contestation. En disant tout haut ce qui se murmurait tout bas depuis un bout de temps au PDCI, il semble avoir mis Maurice Kacou Guikahué sur des braises.
Dans ce contexte de lutte contre le coronavirus, les adversités politiques ne faiblissent pas. Bien au contraire, le débat politique se fait désormais autour de la crise sanitaire, qui cristallise désormais toutes les attentions. Le Secrétaire national de la JFPI répond à nos questions.
Les partis politiques, comme les autres secteurs, ont baissé les rideaux. Les regards ne sont plus tourné vers la présidentielle d’octobre 2020. Même si chacun veut tirer des dividendes politiques du Covid-19, les objectifs ont changé.
Voilà belle lurette que ça grogne en silence au PDCI. Parfait Kouamé Kouassi, député de Yamoussoukro, a décidé d’ouvrir le « front » contre le Secrétaire exécutif Maurice Kacou Guikahué.
Il ne sera pas candidat à sa propre succession, mais le Président Alassane Ouattara compte bien diriger le RHDP jusqu’en 2024, date de la fin de son mandat à la tête de ce parti. Déjà, des dissensions se font jour.
Il sera candidat à la présidentielle ivoirienne de 2020. L’annonce a été faite le 15 mars 2020 et il espère titiller les candidats plus sérieux. Il pourrait être le candidat le plus jeune, mais aura-t-il les ressources nécessaires pour aller jusqu’au bout ?
Le leadership d’Alassane Ouattara a, sans nul doute, fédéré plusieurs forces autour du RHDP. En refusant de briguer un troisième mandat à la tête de la République, il ouvre par la même occasion la course à sa succession au sein de son parti.
Sa décision est attendue pour la mi-juin. La candidature d’Henri Konan Bédié ne dépend certes pas de celle du Président Alassane Ouattara mais la décision de ce dernier lui met une pression. D’autant plus qu’au sein de son parti, les volontés sont nombreuses.
Face aux députés et sénateurs ce jeudi 5 mars, le Président de la République Alassane Ouattara livrera les grands points de la modification de la constitution. Une autre page nouvelle de l’histoire de la Côte d’Ivoire poste crise.
Ils ont partagé pendant plusieurs décennies les peines et les joies du PDCI. Face à face depuis le départ du PDCI du RHDP, les deux se livrent aujourd’hui un combat sans pitié dans l’arène politique.
Après avoir été reçu par Laurent Gbagbo, Affi N’Guessan devra faire face à certains de ses camarades, avec lesquels il a des contentieux à vider. Au nombre de ceux-ci, Moïse Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense lorsqu’Affi était Premier ministre.
Après avoir ouvert des échanges avec la chefferie traditionnelle, le Président de la République a décidé de prolonger les échanges avec les guides religieux. Premiers de la liste, le clergé catholique, reçu le mercredi 19 février.
Divisés après s’être réconciliés contre un adversaire commun, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié peuvent-ils encore se retrouver ? Si l’espace politique ivoirien a déjà vu toute sorte d’alliance et de retour en alliance, il faut s’attendre à toutes les éventualités.
Nommé Directeur exécutif adjoint en charge de la jeunesse du RHDP, Michaël Philipe Béhibro Kragbé, transfuge du PDCI, a un grand challenge, mobiliser les jeunes du parti pour les élections à venir. Les choses ne s’annoncent pas aisées.
Ouvert en janvier, le dialogue politique semble ne pas avoir fait de grandes avancées. Même si les partis se réjouissent de ce cadre d’échanges, les points d’achoppement pourraient entraver sa bonne marche.
Après les guides religieux, les chefs traditionnels prennent leur bâton de pèlerin. Le temps avance, plusieurs inquiétudes naissent, il faut rassurer les populations. Si nul ne veut revivre la crise antérieure, l’atmosphère reste morose.
Le lundi 27 janvier 2020, le Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (GPATE) a été reçu en audience par la Commission électorale indépendante (CEI). Son Président, Abraham Denis Yaurobat, nous explique sa démarche.
L’heure n’est plus à la division mais aux retrouvailles. Même si celles-ci commencent dans une ambiance de défiance, les deux tendances espèrent aboutir à un consensus minimum.
2020 réserve encore d’énormes surprises. Dans une vidéo de 8 minutes, Ahmed Koffi Zarour, qui a passé presque toute sa carrière dans le cacao, a annoncé sa candidature. Ce qui a surpris plus d’une personne.
Depuis le retour d’une partie de l’opposition représentée par le PDCI, dans le dialogue politique autour de l’organe électoral, les voies diplomatiques sont également ouvertes pour que, dans l’organigramme de la CEI, ce parti puisse avoir une place.
Alors que personne, même au sein du FPI, ne s’y attendait, Laurent Gbagbo a reçu en catimini Pascal Affi N’Guessan à deux reprises en 48 heures. Une nouvelle donne avec laquelle il faudra compter en 2020.
Le procureur de la république Adou Richard a annoncé, dans le journal de 20h de ce lundi 23 décembre, une « ouverture d’information judiciaire » à l’encontre de Guillaume Soro et trois autres personnes.
Initialement prévu à Yopougon, le meeting de l’opposition se tiendra finalement à Port Bouët. Un arrêté municipal a contraint les organisateurs à changer de commune pour leur rencontre.
Johnson Adiko, Président de la Coalition pour l’émergence de la Côte d’Ivoire (CPE) et ex-membre de la Galaxie patriotique, appelle à plus de propositions que de critiques sur l’espace politique, pour un pays plus prospère.
Attendue par les acteurs et les observateurs de la scène politique ivoirienne, la décision de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, en ruinant les espoirs de l’opposition, apporte de l’eau au moulin du parti au pouvoir.
Elue le 30 novembre à la tête de l’organisation des femmes du FPI, Anne Gnahouret Tatret, commence à marquer ses premiers pas. Il s’agit pour elle de mobiliser les femmes pour le candidat Pascal Affi N’Guessan à la présidentielle de 2020.
Mise à l’écart, avec toutes ses initiatives contrariées, Simone Ehivet Gbagbo ne se laisse pas pour autant abattre. Refusant de rester dans l’ombre, la N°2 de la branche proche de Laurent Gbagbo pourrait bien surprendre.
Discret et effacé, le général Michel Gueu, qui avait beaucoup fait parler de lui lors de la décennie de crise, est à la retraite depuis 2013. Après un long temps d’observation, il a milité discrètement au PDCI, avant d’en être nommé le lundi 2 décembre Vice-président.
Après avoir saisi la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, l’opposition attend son verdict. Si lors de cette saisine le PDCI nourrissait de grands espoirs, plus le temps passe, plus ils s’amenuisent.
Il dévoile de plus en plus ses ambitions, en privé comme en public. Henri Konan Bédié, remis dans le jeu politique par la Constitution de 2016, envisage bien concourir à nouveau à une élection présidentielle.
L’échéance avance à grands pas et chaque camp s’active. En plus de gérer les contradictions internes, chaque parti ou coalition tente d’avancer ses arguments. C’est déjà l’heure de la précampagne.
On ne peut pas dire que les deux ex-leaders estudiantins se vouent un amour fou. Mais, après de 20 ans de belligérance, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé pourraient bien faire table rase du passé et envisager ensemble l’avenir.
Professeur titulaire des Universités, Bruno Gnaoulé Oupoh a une double casquette : il est à la fois Vice-président du Front populaire Ivoirien (FPI) et analyste politique. Un dédoublement pas toujours évident.
Les mains en l’air, Laurent Gbagbo savourait sa victoire en début d’année 2019. Mais les ennuis judiciaires semblent lui coller à la peau, entre la CPI et la justice ivoirienne, qui le poursuit pour divers chefs d’accusation.
Il était poursuivi pour douze chefs d’accusation à Abidjan depuis 2013. On croyait le dossier de Charles Blé Goudé clos depuis son transfert à la Haye. La justice ivoirienne vient de dépoussiérer les poursuites et l’ex leader de la Galaxie patriotique pourrait être jugé par contumace.
En 2018, il était de ceux qui voulaient porter la candidature du PDCI. Mais, depuis, Basile Gouali a révisé ses intentions et soutient une candidature d’Henri Konan Bédié à la présidentielle de 2020. Il y croit et veut s’en donner les moyens.
À douze mois de l’élection présidentielle, le PDCI RDA a décidé de sonner la mobilisation de ses militants. Premier test le samedi 19 octobre dans la capitale politique, Yamoussoukro, où sont attendus des milliers de fidèles.
L’ex président de la jeunesse du PDCI, Bertin Kouadio Konan (KKB) est de retour dans sa famille politique. Après quelques années de prise de distance, « le soldat » dit être venu se mettre à la disposition de son « général ».
À peine élu, les membres de la commission électorale sont déjà face à la réalité qui les attend. L’élection présidentielle, c’est dans douze mois et la commission doit sortir le grand jeu.
Président du conseil régional du Gbêkê (centre), Jacques Mangoua, condamné à 5 ans de prison le 3 octobre, continue de clamer son innocence et pense être pris dans un traquenard politique.
Il n’est pas étranger à l’organisation des élections. Magistrat hors hiérarchie, Ibrahime Coulibaly - Kuibiert est depuis le 30 septembre le nouveau Président de la CEI. Premier challenge, organiser des élections transparentes en octobre 2020.
Qui, entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, va abattre ses cartes en premier ? Les deux hommes forts de la classe politique ivoirienne actuelle s’observent et chacun attend que l’autre dévoile son jeu le premier.
Élu avec une majorité écrasante, Ferdinand Lia Gnan a succédé le dimanche 22 septembre à Navigué Konaté. Il devient le nouveau patron de la JFPI et compte être un point d’appui pour Pascal Affi N’Guessan.
La nouvelle loi forestière est entrée en vigueur suite à sa promulgation par le Président de la République S.E.M Alassane OUATTARA. Elle est avant tout un outil qui permet une bonne mise en œuvre de la Politique de Préservation, de Réhabilitation et d’Extension des Forêts (PPREF).
Prévue pour le mois de juin dernier, la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny a été reportée à juillet, puis à septembre. Vu les derniers développements de l’actualité ivoirienne, elle va connaitre un nouveau report.
Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi, va-t-il réussir là où des ministres ont échoué ? Parviendra-t-il à débarrasser Abidjan des syndicats du secteur du transport, communément appelés « Gnambros » ? Il lui faudra plus que de la détermination.
Guillaume Soro avait tenté en vain de s’inviter à la rencontre entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Depuis, HKB tente de rapprocher les deux hommes, sans succès face à l’intransigeance de Laurent Gbagbo.
Discret et très proche du Président de la République, le général Vagondo Diomandé, désormais ministre de la Sécurité et de la protection civile, aura une lourde charge dans la gestion de l’élection présidentielle de 2020.
Ministre de l’Agriculture depuis mars 2010, Mamadou Sangafowa a quitté le gouvernement le 4 septembre. Il paye selon certains ses relations conflictuelles avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly
Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan n’ont pas eu le temps de savourer leur union que les divergences ont éclaté. Revendiquant la paternité de la plateforme de l’opposition, Affi N’Guessan, dont le parti pourrait siéger à la CEI, tourne-t-il le dos au PDCI ?
Il bat le rappel des troupes depuis son hôtel de La Haye. Charles Blé Goudé reprend peu à peu la main. En organisant un congrès ce 17 août, il ne veut pas rester en marge de l’élection de 2020; quel que soit l’agenda de la CPI.
Longtemps attendue par leurs partisans, la rencontre entre Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié s’est tenue le lundi 29 juillet à Bruxelles. Après plusieurs échecs, l’opposition a-t-elle enfin une alliance ?
Une campagne avant l’heure ? La mise en place de la direction exécutive du RHDP et l’annonce de la désignation des représentants locaux de ce parti s’apparentent à la constitution d’une équipe de campagne, à 15 mois de l’élection de 2020.
Après 18 ans à la tête de la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI), Navigué Konaté met son fauteuil en jeu au cours d’un congrès électif prévu pour les 13 et 14 septembre prochains.
Après huit ans d’exil en France, Arsène Touho a décidé de regagner son pays. Ancien membre de la FESCI, il milite désormais au sein de l’UNG et compte prendre part activement à la vie politique ivoirienne.
Les coalitions de l’opposition se succèdent et se ressemblent. Presque toutes. Même si elles ont décidé de parler d’une même voix, par moments le syndrome qui a entrainé la disparition des précédentes n’est pas loin.
Après avoir signé les procès-verbaux qui ont sanctionné les différentes réunions autour de la Commission électorale, chaque camp se bat en coulisses afin d’en prendre le contrôle. Entre le pouvoir et l’opposition, la société civile veut jouer les arbitres.
En perspective de la présidentielle de 2020, les états-majors de Laurent Gbagbo et d’Henri Konan Bédié appellent à un rapprochement entre leurs deux leaders. Mais l’agenda politique des deux hommes semble être tout autre.
A l’invitation de Son Excellence Monsieur Alassane OUATARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, a effectué une visite d’Etat en République de Côte d’Ivoire, du 20 au 22 juin 2019.
Arrivé ce jeudi 20 juin accompagné de son épouse Marème Faye Sall, le président du Sénégal Macky Sall est en visite d’Etat en Côte d’Ivoire pour une durée de 72h.
L’Honorable N’Doula Thiam, membre de la section malienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), présent à Rabat, au Maroc, lors de la 27ème assemblée régionale de l’APF, lève le voile sur ce qui s’est passé avec la délégation ivoirienne.
Nouveau président de l’Alliance pour le changement (APC), Ahmed Cheikh Fononna Coulibaly voit les choses en grand. Même si le mouvement ne change pas d’objectif, celui d’accompagner le RHDP, il ambitionne lui donner du coffre.
La rupture entre le PDCI et le RHDP, au-delà des divergences sur l’enjeu de l’élection 2020, vient de remettre au goût du jour la question de « l’ivoirité ». Un concept sensible, manipulé à souhait par la classe politique et qui a conduit à plus de 15 ans de crise.
Après avoir claqué la porte du RDR, Dominique Adjé, dont le militantisme n’a pas été long fleuve tranquille a décidé de tracer désormais sa propre voie. Des coups, il en a subi et dit ne plus avoir la force d’en subir à son âge.
Le départ inattendu de Jeannot Ahoussou Kouadio du PDCI a laissé des traces, et non des moindres, obligeant Henri Konan Bédié à monter au premier plan. Ce départ inaugure une nouvelle ère.
La bataille pour le contrôle de V Baoulé fera rage avant 2020. Le maire de Didiévi, Brice Kouassi, l’a apparemment bien compris et semble avoir déjà engagé les hostilités avec son ancien parti, le PDCI.
Pascal Affi N’Guessan n’apprécie nullement le rapprochement entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Dénonçant des engagements de façon unilatérale de son allié, le FPI envisage de plus en plus de mettre fin à leur collaboration.
Juriste et politiste, Geoffroy-Julien Kouao est aussi écrivain. Dans son dernier essai, « 2020 ou le piège électoral ? », il fait des propositions sur la réforme électorale, le type de scrutin et la composition de la nouvelle Commission électorale.
Après plusieurs tentatives de coalition, l’opposition semble déterminée à mettre sur pied une alliance assez solide pour les élections de 2020. Même si des réticences demeurent, le dialogue est maintenu entre les différents animateurs.
Son nom rime avec FESCI. Faustin Gohi Drigoné Bi Tchan, alias Faya, veut désormais progresser sur le terrain politique. Et il compte bien damer le pion à certains de ses anciens camarades.
Partira, partira pas. Restera, restera pas. C’est à ce jeu que jouent l’entourage et les proches du Président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio, quand ils parlent de l’avenir politique de ce dernier, entre le PDCI et le RHDP.
Démarré le 21 janvier, le dialogue autour de l’avenir de la Commission électorale se poursuivra durant le mois de mai. Abraham Denis Yaurobat, Président du Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), fait le point des avancées.
Il compte parmi ceux qui ont contribué à installer le RDR. Après avoir pris quelque recul ces dernières années, il rebondit au Conseil politique du RHDP et compte jouer un rôle important dans l’élargissement des bases du parti au pouvoir.
Même s’il n’a pas encore de pays d’accueil après son acquittement, Charles Blé Goudé travaille à son retour sur la scène politique ivoirienne. Se détachant peu à peu de son parrain politique, il travaille à tracer sa propre voie.
Il n’était pas attendu au RHDP après ces sorties récentes très amères à l’encontre de son parti, le RDR. Le député Alpha Yaya Touré en aura donc surpris plus d’un en changeant de cap pour, selon lui, « revenir à la maison ».
Séjournant en Côte d’Ivoire depuis le 25 Avril pour une visite de 72 heures, Alpha Condé a réitéré son engagement a œuvrer pour la paix et la sécurité.
Devenu au fil des ans la chasse gardée du Rassemblement des républicains (RDR), le grand Nord, qui a fini par devenir un bloc politique compact, devra départager ses « fils » dans la course au pouvoir.
Artisan de la défaite du RHDP lors des législatives de 2016 et candidat malheureux du RHDP deux ans après, Mathias Ngouan Aka, est en quête d’un repositionnement tant sur ses bases à Cocody qu’au sein de la famille des houphouetistes.
La bataille pour le contrôle des bases semble lancée au FPI. Les deux camps ne manquent plus une occasion pour investir les sections afin de fidéliser et de remobiliser une base quelque peu déboussolée par les dernières controverses au sein du parti
Très prolixe sur Facebook, Mamadou Traoré est sorti le lundi 15 avril d’une audition policière qui aura duré près de 5 heures. Ce proche conseiller de Guillaume Soro se dit victime d’une cabale qui viserait à le réduire au silence.
Utilisant toujours des termes bien choisis, le Président Alassane Ouattara continue de maintenir le flou autour de sa probable candidature à la présidentielle de 2020. Entre sa volonté de partir pour rester fidèle à ses principes et la réalité politique, il prend son temps pour annoncer sa décision.
Un simple accident entre un véhicule de transport et un motocycliste et toute une ville s’embrase, avec en toile de fond des manipulations communautaires ou religieuses de l’incident. Le 31 mars, la ville de Bin-Houyé, dans la région de Man (Ouest) a été secouée à son tour, après Bangolo et Duekoué. L’Honorable Magloir Danin Guei, député de la circonscription, revient sur les faits.
Après son congrès du 25 janvier, et quelque peu affaibli par la rupture avec Bédié et le départ de Guillaume Soro et de ses proches, le RHDP s’est lancé dans une opération de charme auprès des populations.
Dans l’ombre de son ainé Aboudrahamane Sangaré, dans le FPI, Issiaka Sangaré a gravi les échelons au sein de ce parti avant de se désolidariser de ce dernier à l’éclatement de la crise interne. Il est désormais celui qui porte la parole d’Affi N’Guessan.
La fin de la saignée au PDCI est-elle pour demain ? En tout cas, le RHDP compte bien continuer à recruter des cadres de ce parti « par tous les moyens ». Ce qui rend l’atmosphère très lourde au sein du plus ancien parti de Côte d’Ivoire.
Le Ministre de la Construction du Logement et de l'Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a pris part le samedi 16 mars, à l'investiture du Maire de Boundiali, Mariatou Koné, accompagné de nombreux ministres du gouvernement avec leur tête le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
Partira, partira pas ? Après le départ de Guillaume Soro à la tête de l’Hémicycle, les regards se tournent vers le Président de la seconde chambre parlementaire, le Sénat. Jeannot Ahoussou connaitra-t-il le même sort ?
Depuis la Belgique, où il réside désormais, Laurent Gbagbo travaille à remettre le FPI en selle. Entouré d’un cercle restreint de proches, il réfléchit à l’avenir de son parti.
Élues contre toute attente dans leurs différentes circonscriptions, Belmonde Dogbo et Célestine Trazéré s’imposent de plus en plus dans le paysage politique ivoirien. Une montée en puissance qui ne les a pas mises à l’abri du conflit entre les géants de la classe politique
Des unités d’élite aux renseignements généraux, l’administration Ouattara diversifie les commandements et les approches. Une politique qui devrait permettre à l’Exécutif de multiplier ses sources d’informations.
Entre 2015 et 2019, cinq parlementaires on fait ou font face à la justice. L’avocat et parlementaire Abdoulaye Ben Meité explique ici les limites de l’immunité parlementaire et celle de l’assemblées nationale et du bureau de l’assemblée nationale.
Les rencontres se multiplient entre opposition et société civile afin de faire des propositions et de parler d’une même voix face au gouvernement. Une refonte profonde de la Commission électorale n’est donc pas à écarter.
Il fait partie des jeunes loups aux dents longues dans l’arène politique ivoirienne. Après sa brillante élection à la tête de la mairie de Didievi, Brice Kouassi entend désormais renforcer son leadership dans la région du Bélier.
Les invectives, on le dit souvent dans le cadre de débats, sont le propre de personnes qui n’ont pas d’argument ou n’arrive pas à défendre leur thèse. Avec sa sortie ratée enflammant les réseaux sociaux et choquant l’opinion, Mariam Traoré aura manqué une occasion de se taire.
La question des relations entre le Président de la République et celui de l’Assemblée nationale revenait quasiment à chaque sortie officielle du gouvernement ou du RHDP. Comme d’une patate chaude, le Président de la République a voulu s’en débarrasser très rapidement.
Les invectives, on le dit souvent dans le cadre de débats, sont le propre de personnes qui n’ont pas d’argument ou n’arrive pas à défendre leur thèse. Avec sa sortie ratée enflammant les réseaux sociaux et choquant l’opinion, Mariam Traoré aura manqué une occasion de se taire.
Il n’y a plus de doute sur le départ de Guillaume Soro de la tête du Parlement ivoirien. Après sept ans au perchoir de l’Assemblée nationale, sauf changement il devrait, selon le Président de la République, rendre sa démission et mettre son siège en jeu.
Depuis quelques jours, il a hérité des pouvoirs du Président de l’Assemblée Nationale, que Guillaume Soro, tombé en disgrâce avec la majorité présidentielle, lui a légués. Cadre de la région du Guémon, Priva Oulla Ephrem se voit ainsi chargé de présider aux destinés de l’Hémicycle jusqu’à l’élection de son nouveau président.
Dans cette interview, Abraham Denis Yaurobat, le président du Groupe de plaidoyer et d'actions pour une transparence électorale (GPATE), consultant en droit de l'Homme, livre les propositions de la société civile pour la réforme de la commission électorale.
Mis presque sur la touche après un seul mandat de député, Karamoko Yayoro, ex président du RJR, dont les dernières sorties ont dérangé la direction du parti, peut désormais souffler. Le nouveau conseiller du Premier ministre, en charge du Dialogue social, revient de loin.
Sa défaite aux dernières élections municipales lui a laissé un gout amer. En disgrâce avec son parti le Rassemblement des républicains (RDR), André Tia, a choisi de déposer ses valises chez l’ex allié, le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA).
Juriste et analyste politique, Julien Geoffroy Kouao explique dans cet entretien la mise sous tutelle de certaines mairies et les procédures judiciaires contre certains parlementaires.
Dans l’affaire Gbagbo et Blé Goudé devant la cour pénal internationale, la chambre de première instance de cette cours rendra des décisions sur les demandes de mise en liberté provisoire le 15 janvier 2019.
Il avait souhaité « aller jusqu’au bout » de son procès dès son entame. Depuis, les avocats de Laurent Gbagbo multiplient, jusque-là sans succès, les demandes de liberté provisoire et, depuis peu, d’abandon de la procédure à son encontre.
Les élections locales seront reprises dans une poignée de circonscriptions électorales le 16 décembre. Occasion pour les candidats malheureux en octobre de remobiliser leurs électeurs, mais aussi casse-tête pour tous.
La jeune génération ne le connait pas bien, mais c’est un vieux routier de la politique ivoirienne. À 72 ans, il est encore très actif dans sa région, le Lôh-Djiboua, où il avait réussi à se faire réélire à la tête du conseil régional, jusqu'à ce que son élection soit invalidée par la Cour Suprême.
Écartelé entre partisans et adversaires de la rupture définitive au sein de la famille houphouëtiste, Patrick Achi tente de sauver les meubles. S’il doit tout au PDCI, il doit également beaucoup à Alassane Ouattara. En attendant 2020, il tente un rapprochement.
Durant les cinq prochaines années il va présider aux destinées de la commune présidentielle d’Abidjan, Cocody. Jean-Marc Yacé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en a surpris plus d’un en raflant la mise devant des candidats qui partaient pourtant favoris devant lui.
Le jeudi 22 novembre 2018, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h00 à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.
Lentement et à pas comptés, le Président du Parlement ivoirien dévoile son jeu dans la quête du pouvoir. Prenant de plus en plus ses distances avec le RHDP et le PDCI, il prend ses marques pour la présidentielle de 2020.
Au moment où la guerre fait rage entre les ex alliés du Rassemblement des Houphoétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) des voix s’élèvent de plus en plus et qui appellent à l’apaisement entre les leaders de l’alliance, parmi celles-ci, la voix d’Aby Raoul maire réélu de la commune de Marcory.
Le paysage politique ivoirien peut se targuer d’avoir en son sein une bonne représentation de la gent féminine, parmi laquelle figure en bonne place Olibé Tazéré Célestine, femme influente dans la région d’Issia jusqu’aux dernières élections municipales, où son leadership en a pris un sérieux coup.
Les choses devraient bouger au niveau de la branche du FPI conduite jusque-là par Abou Drahamane Sangaré. La mort de ce dernier a ouvert la porte à une lutte entre protagonistes pour le contrôle de cette branche.
Odette Sauyet fait partie des figures tutélaires du Front populaire ivoirien (FPI). Au moment où ce parti fait face à une grave crise interne et à une série de disparitions de certains de ses cadres, l’ancienne patronne de la communication du parti socialiste ivoirien pourrait reprendre du service, au premier plan.
Qui de Siandou Fofana ou de Sylvestre Emmou succédera à feue Hortense Aka Anghui ? Après le rendez-vous manqué du 13 octobre dernier, chaque camp remobilise ses partisans. Un prolongement du duel entre le RHDP et le PDCI.
Au cœur d’un contentieux électoral qui tient la ville de Grand Bassam en haleine depuis la fin du scrutin du 13 octobre dernier, Georges Philippe Ezaley multiplie les actions pour revendiquer « sa victoire » ou obtenir une reprise du scrutin.
Après le portrait-robot du candidat du PDCI à la présidentielle 2020, présenté le 15 octobre à Daoukro, les prétendants au titre, pour le moment discrets, affûtent leurs armes.
Discret et le verbe rare, il ne faisait pas office de favori pour les élections locales dans la cité balnéaire de Grand Bassam. Déjouant les statistiques, il devra toutefois attendre la fin du contentieux pour s’installer dans ses habits de maire.
Dans des habits de directeur de campagne pour tous les Candidats RHDP, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly en a profité pour lancer des messages forts, tout en se positionnant discrètement pour 2020.
Le plus jeune député de Côte d’Ivoire est arrivé en politique un peu comme un cheveu sur la soupe. L’appétit venant en mangeant, le benjamin de l’hémicycle ivoirien, Issouf Doumbia, tisse sa toile à Bingerville et nourrit de grandes ambitions pour sa cité.
Après trois semaines d’absence (26 septembre dernier) du gouvernement en raison des élections locales, un conseil de ministre s’est tenu ce mercredi 17 octobre au Palais de la Présidence de la République à Abidjan
La campagne pour les élections municipales prendra fin le 11 octobre. Pour cette date, tous les candidats ont décidé de mettre le turbo. Et cela dans un contexte où les esprits commencent à surchauffer et que la tension monte entre les différents staffs de campagne.
Comme la plupart des cadres du PDCI RDA qui ont pris fait et cause pour le RHDP, Siandou Fofana est à couteau tiré avec la direction de son parti au moment où il s’apprête à mener sa première bataille politique d’envergure : devenir le premier magistrat de la commune de Port-Bouët.
Le transfert des compétences des sénateurs aux députés n’est pas du goût de certains des premiers, membres du groupe parlementaire PDCI. La crise politique entre ex-alliés s’invite-t-elle dans le fonctionnement des institutions ?
Maire sortant de la commune de Mbengué, Mamadou Soro n’a pas été retenu par la direction de son parti pour briguer un second mandat malgré son « bilan flatteur ». C’est sans rancune que le cadre des impôts partage son expérience de chef d’une collectivité locale.
La rupture est désormais consommée entre le Rassemblement des républicains (RDR) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI RDA) au sein de la coalition au pouvoir. Une séparation qui met certains cadres du vieux parti comme Patrick Achi dans un embarras sans précédent.
La rupture est désormais consommée entre le Rassemblement des républicains (RDR) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI RDA) au sein de la coalition au pouvoir. Une séparation qui met certains cadres du vieux parti comme Patrick Achi dans un embarras sans précédent.
Participer ou ne pas participer aux élections locales du 13 octobre ? Le débat s’est invité désormais au sein du PDCI. Le choix n’est pas aisé et le parti de Henri Konan Bédié, qui fait cavalier seul, joue gros.
Les élections municipales à Cocody auront un parfum particulier cette année, la plupart des candidats étant issus du même parti, le PDCI RDA. Coiffée sur le poteau pour l’investiture de cette formation, Colette Koné aura fort faire dans cette bataille entre éléphants.
La Commission électorale indépendante (CEI) a rendu publique les listes de candidatures pour les élections locales le 11 juillet. Fait marquant, aucun parti ne couvre tout le territoire national. Une bataille où certains partent avec une longueur d’avance et où les listes indépendantes joueront les arbitres.
Avec ses amis de la galaxie patriotique, ils ont fait la pluie et le beau temps entre 2002 et 2010. Rentré d’exil en 2016, Ferdinand Kouassi tente de se relancer en politique loin de la sphère qui l’a fait connaitre du grand public.
Depuis sa sortie de prison, elle multiplie les sorties et les prises de parole, en privé comme en public. Avec les visites de courtoisie de certaines figures de la classe politique et de ses courtisans, l’ex Première Dame se repositionne peu à peu sur la scène politique.
En ballotage défavorable au sein du RHDP, Samy Merhy avait tenté de se faire adouber par le PDCI, avant de se rétracter. Aujourd’hui « indépendant », il s’est mis à dos les deux partis.
Diplomate et chargé des négociations en 2011 pour le compte de Laurent Gbagbo avec la communauté internationale et dans les derniers moments avec la France, Alcide Djédjé a présenté son part « CONCORDE » ce mardi 4 septembre dans un hôtel à Abidjan. Nous vous présentons le manifeste de son parti.
Une semaine après la mesure d’amnistie impliquant l’arrêt des poursuites contre certaines personnalités politique en exil, ces derniers ne se bousculent pas. Partagés entre mot d’ordre du parti, et hésitations chacun joue son calendrier.
Dans un pays qui sort d’une longue période de crise, comme la Côte d’Ivoire, la gestion des cas sociaux se pose toujours avec acuité. La ministre Mariétou Koné est à l’avant-garde du combat pour la restauration de la dignité des personnes en difficulté.
Le président controversé de la Commission électorale indépendante pourra enfin prendre des congés. Du moins, c’est’ ce qu’a laissé entendre le patron de l’exécutif ivoirien dans sa volonté de reformer cette commission.
Après avoir mis le gouvernement en vacances à la fin du Conseil des ministres du 6 août, le Président Alassane Ouattara, qui sera en congés pour une trentaine de jours, n’aura pas beaucoup de repos. Dès le 9 août, il s’envolera pour Paris pour quelques jours avant de se rendre à la Mecque pour effectuer le pèlerinage musulman.
Replié dans sa villa cossue de Daoukro, le Président du PDCI, Henri Konan Bédié, est devenu l’homme politique ivoirien le plus courtisé. Partisans et ex contempteurs se bousculent à ses pieds, chacun y allant de ses intérêts.
Après la création du RHDP sans le PDCI, le Président du nouveau parti unifié, Alassane Ouattara, veut aller vite. Le 1er gouvernement RHDP formé, place désormais à un groupe parlementaire portant ce nom.
Le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) est traversé par une crise sans précédent, qui met les nerfs de ses hauts cadres à rudes épreuves. Pris dans le creux de la vague, Charles Diby Koffi arrive néanmoins à garder la tête hors de l’eau et joue le conciliateur.
Sa réaction était très attendue, après la déclaration du parti unifié Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a finalement réagi ce dimanche au cours d’une conférence de presse.
Dans le Ghota politique ivoirien, la seule fonction qu’on connait d’eux est celle de ministre, reléguant dans l’ombre leur formation ou profession initiale. Certains, comme Maurice Bandama, ministre de la Culture et Kandia Camara, ministre de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, ministres depuis mai 2011, comptent parmi les plus anciens en poste. Mais d’autres « dinosaures », pour avoir été ministres depuis le début de la rébellion, en 2002, leur ont ravi la palme de l’ancienneté dans la sphère gouvernementale.
Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) est désormais un parti unifié. Cela a été décidé ce lundi par l’assemblée générale constitutive du parti unifié Rhdp, tenue au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire (Cocody).
Il est clair pour le gouvernement que la page des ex-combattants est tournée. Mais pour ces derniers, rien n’est encore joué. Réclamant toujours un pécule à l’Etat de Côte d’Ivoire, ils se disent toujours déterminés.
Il est dans le collimateur de nombreux caciques du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) depuis qu’il s’est engagé à soutenir le projet du parti unifié initié par le Président de la République Alassane Ouattara. Mais le ministre Adjoumani n’en démord pas et poursuit sa croisade.
Une précision qui laisse sous-entendre qu’en dehors des partis comme le RDR, l’UDPCI, le MFA, le PIT, seuls les cadres du PDCI favorable à la création d’un parti unifié avant 2020 seront consultés.
L’élection présidentielle se fera probablement avec lui en 2020. Mais, avant cette échéance, le Président du Parlement, Guillaume Soro, teste sa cote de popularité. Les élections municipales se présentent à lui comme le bon contexte.
Le Président de la République S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé, ce jeudi 21 juin 2018 de 11 h à 12 h, une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité consacrée aux événements tragiques survenus suite aux pluies diluviennes enregistrées les 18 et 19 juin 2018 à Abidjan et dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.
Sans grande surprise, le bureau politique du PDCI a décidé d’attendre le retour d’ascenseur de son principal allié, le RDR, avant d’entrer pleinement dans le parti unifié. Signe annonciateur d’une rupture à l’aube du grand rendez-vous de 2020 ?
Les tentatives de rapprochement entre les deux tendances du FPI se sont heurtées à de nombreux obstacles et l’on peut conclure qu’elles ont échoué, chacune de deux tendances s’apprêtant à organiser son congrès ordinaire durant le troisième trimestre 2018.
D’ordinaire suivie pas plusieurs partis ou personnalités de l’opposition, la branche FPI incarnée par Abdoudrahamane Sangaré, sous le couvert de EDS, semble perdre peu à peu certains soutiens. C’est le cas avec les questions de révision de la liste électorale et les élections locales.
Proche de la branche de l’opposition conduite par Aboudrahamane Sangaré, Danielle Boni-Claverie, 62 ans, a quelque peu créé la surprise en appelant les Ivoiriens à se faire enrôler sur la liste électorale. Elle explique sa position dans cet entretien.
Après la tempête soulevée par le débat autour du RHDP unifié, les différents partis membre de cette alliance ont décidé de reporter le débat de l’alternance en 2020 afin de se consacrer aux élections locales à venir.
Il est enseignant, écrivain, journaliste et musicien de jazz. Son livre « Non à l’Appel de Daoukro » lui a coûté un limogeage et un exil de 3 ans. Aujourd’hui en repos familial en Caroline du Nord (USA), Tiburce Koffi a accepté de se prononcer sur son actualité et sur celle de son pays.
La marche ou non vers le parti unifié RHDP ne se fera pas sans grincements de dents au PDCI. Tiraillé entre ses cadres, le plus âgé des partis politiques ivoiriens étale de plus en plus ses divergences sur la place publique.
Le RDR joue quasiment son va-tout dans la création du parti unifié RHDP, alors que, manifestement, son principal allié, le PDCI, voit les choses autrement. Le 5 mai, chacun de ces partis entend donner un signal fort à ses militants.
Les 66 sénateurs élus peuvent siéger en attendant que les 33 autres se joignent à eux selon un agenda que seul le Président Alassane Ouattara détient. Une carte majeure qu’il détient dans un environnement quelque peu difficile au sein du RHDP.
Au sein de la maison verte, certains cadres ne décolèrent pas et rongent leur frein. Les rangs des « irréductibles » se sont élargis depuis peu et la signature, le 14 avril, de l’accord pour le parti unifié a quelque peu jeté de l’huile sur le feu.
Président de l’Association Citoyens & participation (CIVIS) Côte d’Ivoire depuis 2015, Christophe Kouamé, Docteur en Pharmacie et ancien Interne des hôpitaux a été le Coordonnateur national (2012 - 2014) de la Convention de la société civile Ivoirienne (CSCI). Dans l’interview qu’il nous a accordée, il parle des nouvelles institutions de notre pays.
Face aux hésitations de son allié du PDCI, le RDR ne veut plus perdre de temps. Ayant rallié les autres partis du RHDP à sa cause, le parti d’Henriette Dagri Diabaté veut passer à la vitesse supérieure.
Ils sont décidés à ne pas faire baisser la pression sur leur allié. Soufflant le chaud et le froid, des cadres du PDCI ouvrent chaque jour un nouveau front. Cette fois-ci interne.
Ils avaient perdu lors des législatives de 2016 ou des municipales de 2013. Avec les sénatoriales, ils auront l’occasion de siéger à nouveau ou de siéger pour la première fois à l’Hémicycle.
Plus de temps à perdre pour Siaka Ouattara depuis la décision de justice déboutant Anzoumana Moutaye. En attendant que ce dernier fasse appel, le MFA s’apprête à organiser un congrès.
Dans quelques quatre mois, le PDCI convoquera ses délégués afin de choisir et de présenter son candidat pour l’élection présidentielle 2020. Partageant son temps entre ses villas de Daoukro et d’Abidjan, Henri Konan Bédié, peu bavard et fin, veut détenir toutes les cartes du jeu.
Devenue l’une des cibles privilégiées de certaines populations en colère, des gendarmes digèrent de plus en plus mal le silence assourdissant de leur hiérarchie. Entre respect des lois et protection de leur vie parfois ou de leurs biens, le choix devient de plus en plus difficile.
Elles n’étaient pas attendues de sitôt, mais après les élections locales. En adoptant une ordonnance relative à l’élection des sénateurs, le 14 février, le Président de la République prend à contrepied tous les potentiels candidats, qui confient leur sort à la direction de leurs partis.
Mécontente, une partie des délégués et coordonnateurs de LIDER, le parti de Mamadou Koulibaly, a décidé de passer à l’offensive. Le rendez-vous manqué de novembre dernier a accéléré le mouvement.
Elle connaît presque le nom de tous les détenus proches du FPI et les différentes procédures judiciaires dans lesquelles ils sont impliqués. Désirée Douati, fille de l’ex ministre Alphonse Douati, ne rate plus aucun procès depuis bientôt 5 ans.
Difficile à dire si la « Case » retrouvera bientôt sa cohésion. Après le rappel à la maison de plusieurs cadres, l’atmosphère reste toujours tendue. Même si le parti d’Alassane Ouattara tente de relancer sa machine, celle-ci reste tout de même quelque peu grippée.
La coalition au pouvoir (RHDP) depuis 2011 est à la croisée des chemins, confrontée à une montée de partisans, dans chaque camp, qui souhaitent conserver au détriment du parti unifié, leur parti d’origine. Les rappels incessants à l’ordre, ne freine guère les ambitions.
Si aucune date précise n’a été donnée pour les élections municipales à venir, les élus en place n’ont pas attendus longtemps pour annoncer leur intention de candidature en vue de briguer un autre mandat. Parmi ces derniers, JDA vous propose une liste des 13 maires les plus anciens en poste.
Un an après avoir été nommé au poste de Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly devrait bientôt procéder à de nouvelles nominations pour la formation d’un autre gouvernement. Malgré les tempêtes de 2017, un grand chamboulement n’est pourtant pas attendu.
Désormais président du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire, le député RDR Mamadou Kanigui Soro 44 ans, connu pour ses prises de position en faveur de Guillaume Soro, parle des nouvelles orientations de son mouvement et de sa vision pour 2020.
Alors qu’il était prévu pour le 11 novembre dernier, le report du congrès de LIDER n’a pas été du goût de tous les militants. En attendant qu’une nouvelle date soit fixée, certains rongent leur frein et menacent de suspendre Mamadou Koulibaly, Président fondateur du parti, qui n’est pas candidat à sa succession.
Soumaïla Major Doumbia, 45 ans, en exil depuis 17 ans, a décidé de retrouver son pays après plusieurs bouleversements dans sa vie d’exilé, où il a dû affronter ex alliés et ennemis. De Bamako à Paris, Major a sillonné plusieurs villes africaines en quête de refuge ou de bien-être. Son retour, sauf changement de calendrier est prévu pour le 30 décembre.
Le journal d’Abidjan a rencontré Laurent Dona Fologo, 78 ans et ayant consacré 24 ans de sa vie au service du Père de la nation, Félix Houphouët Boigny à l’occasion du 24 eme anniversaire de la disparition du Sage de la nation.
Après les missions de bons offices, des mouvements de jeunesse proches du Front populaire ivoirien (FPI) tentent de rapprocher les deux bords du parti. Président de la Fédération nationale des parlements, agoras et orateurs de Côte d’Ivoire, Achille Gnaoré, la quarantaine, est de ceux-ci, mais son initiative, aussitôt lancée, a rencontré de fortes oppositions internes.
Le plus ancien des partis politiques de Côte d’Ivoire, le PDCI, semble de plus en plus convaincu du soutien de son allié, le RDR, pour 2020. Une assurance qui aiguise les appétits de certains cadres, qui jouent soit la carte de la discrétion soit celle du lobbying.
Longtemps attendue, la liste des membres du bureau du RDR a été publiée dans la soirée du 20 novembre, déjouant tous les pronostics. La Présidente Henriette Dagri Diabaté, qui y a apporté sa touche personnelle, est bien consciente qu’elle n’a pas vidé tous les contentieux.
Secrétaire général adjoint chargé de la communication du Front populaire ivoirien (FPI), Jean Bonin Kouadio, 60 ans, nous livre dans cette interview quelques informations sur la crise que traverse son parti.
La tempête politique soulevée par les tensions entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro baisse peu à peu depuis la rencontre au sommet entre les deux hommes. Leurs partisans et proches ont baissé d’un ton leurs débats. Le signe d’une accalmie, avant une reprise des hostilités ?
Les choses n’ont pas bougé d’un iota depuis les élections législatives de novembre 2016. A deux mois de la fin de l’année 2017, la rencontre au sommet entre les Présidents Bédié et Ouattara devrait pouvoir faire avancer les choses.
Antoinette Koukougnon, la cinquantaine, Présidente du Conseil pour la cohésion, la justice et le développement (CCJD), dernier-né des partis politiques, rêve de sauver l’écologie en Côte d’Ivoire et espère titiller les partis traditionnels.
Après avoir passé deux mois hors de la Côte d’Ivoire à observer les vents politiques de loin, Guillaume Soro entré le 22 octobre s’apprête à entamer une phase diplomatique loin des caméras afin de vider ses probables contentieux avec la direction de son parti.
Après plus de deux ans de défiance, les deux clans du Front populaire ivoirien, qui se sont neutralisés, tentent des rapprochements. Des cadres ayant décidé de jouer les intermédiaires afin de nouer le dialogue entre les frères ennemis.
Après les découvertes d’armes et l’arrestation de Souleymane Kamaraté, Docteur Arthur Banga, chercheur, spécialiste des questions de sécurité répond aux questions de JDA.
Il n’est pas candidat à sa propre succession, après deux mandats à la tête du parti qu’il a fondé en 2011, Liberté et démocratie pour la République (LIDER). Il cède son fauteuil et son successeur devrait être connu avant même la date du congrès.
Deux ans après le départ mouvementé de son président fondateur, Innocent Anaky Kobenan, le Mouvement des forces d’avenir (MFA) est à nouveau secoué par une crise. Destitué par une dissidence, son Président, Anzoumane Moutayé, tout en rejetant cette décision, prône l’union et la redynamisation du parti.
Mis à l’écart par les deux grands ténors, qui tendent à résumer l’alliance des Houphouëtistes au RDR et au PDCI, l’UDPCI, le MFA, l’UPCI et le PIT s’accrochent.
Il avait consenti à reporter le congrès du FPI, prévu pour les 12 et 13 août 2017, pour laisser une chance à la réconciliation, sans toutefois renoncer à l’organiser avant la fin 2017. En attendant que la branche rivale, pilotée par Aboudramane Sangaré, ne bouge, le camp Affi N’guessan montre des signes d’impatience.
Les deux têtes de la coalition majoritaire (RDR et PDCI), lancées dans a conservation du pouvoir pour la première et sa reconquête pour la seconde, auront bientôt des rendez-vous décisifs, avec un congrès pour le RDR et la célébration de l’An 3 de l’appel de Daoukro pour le PDCI.
En France depuis une trentaine d’années, Adama Diomandé a décidé de regagner son pays afin de participer activement à la vie politique de son parti, le Rassemblement des républicains (RDR). À 64 ans, ce proche d’Alassane Ouattara croit en un avenir radieux pour la famille des Houphouëtistes, avec en leur sein les ex- Forces nouvelles.
Sa destitution a été annoncée par une partie des membres de son parti après une réunion convoquée par des membres de la direction du parti le 26 août. Mais Anzoumane Moutayé annonce qu’il reste à la barre.
Officiellement en vacances depuis la fin du Conseil des ministres du mercredi 2 août, les membres du gouvernement ne devraient pas pour autant ranger les instances et profiter de la pause. Dossiers à étudier pour les nouveaux ministres, occupation du terrain politique pour les autres, le repos ne devrait pas être au programme.
Après un long moment de silence et d’observation, on prête à l’ex-Président Laurent Gbagbo, l’intention de sortir de son mutisme face à la crise qui frappe son parti depuis qu’il est en prison à La Haye.
Limogé de la tête de la direction de l’Institut national de la formation sociale en 2015, puis du poste de Conseiller technique au ministère de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, Mamadou Traoré fait partie de ces cadres du Rassemblement des républicains (RDR) qui ont associé leur image, depuis 2002, à celle des Forces nouvelles (FN), conduites par Guillaume Soro (Président de l’Assemblée nationale). JDA l’a rencontré pour en savoir plus sur l’atmosphère au sein des ex-FN et du RDR, à deux mois du congrès de ce parti.
Réunis à Ouagadougou les 17 et 18 juillet, les chefs d’États de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont décidé de s’unir dans la lutte contre le terrorisme. Un accord qui ne vide pas pour autant certains sujets sensibles entre les deux pays.
En conflit larvé avec la direction du Rassemblement des républicains (RDR), Guillaume Soro a décidé de se mettre dans la peau d’un réconciliateur, multipliant depuis peu les rencontres avec des membres de l’opposition en exil.
Depuis le samedi 8 juillet, Maître Brahima Soro, secrétaire général de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI), jusqu'ici homme de l'ombre, préside désormais aux destinées de ce parti.
Fin mai, le gouvernement annonçait avoir obtenu un accord définitif avec les militaires revendiquant des primes. Ayant consenti à les leur payer, il est désormais décidé à étouffer toute autre forme de revendication.
Ils ont connus des fortunes diverses depuis leur départ en exil au lendemain de la chute de l’ex-président Laurent Gbagbo, en 2011. Si certains ont regagné le pays ou se sont inscrits dans le processus de réconciliation, d’autres préfèrent rester en marge
Consultés sur les questions militaires au lendemain de la chute de Laurent Gbagbo en 2011, des officiers supérieurs de l’armée pourraient se voir à nouveau tirés de leur retraite. Les récentes mutineries ont encore prouvé que la réforme de l'armée n’était pas encore aboutie.
Limogé du gouvernement en décembre dernier, Gnamien Konan, à couteaux tirés avec ses anciens alliés du RHDP, est en quête d’une nouvelle coalition. Démissionnaire de la tête de son parti, il espère attirer vers lui de nouveaux sympathisants, fussent-il des « Gbagbo ou rien ».
Alors que le Rassemblement des républicains (RDR) prépare son congrès prévu pour juillet prochain, les dissensions s’accroissent entre les différents camps en lice dans la course à la succession du Président Ouattara.
Mutineries à répétition, formation militaire, cohabitation entre ex-FDS et ex-FAFN… Le docteur Arthur Banga, enseignant à l’université Félix Houphouët-Boigny, spécialiste des questions militaires, répond aux questions de JDA
Entrera ou n’entrera pas ? L’Union pour la démocratie en Côte d’Ivoire (UDPCI) garde encore sa main tendue au RHDP, afin de retourner dans la maison des Houphouëtistes dont elle avait été éjectée en décembre dernier.
Le brouillard semble de plus en plus épais au sein de la coalition au pouvoir. Et la visite ce lundi à Daoukro du vice-président, Daniel Kablan Duncan, accompagné d’une forte délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) en rajoute à la confusion.
La catharsis a eu lieu chez les militants du Rassemblement des républicains, qui en plus de récriminations envers la direction et les cadres du parti, ont fait des propositions dans le sens de conserver le pouvoir présidentiel en 2020.
Avec la récente création d’une nouvelle coalition intitulée Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), la gauche ivoirienne semble en quête d’une nouvelle unité pour faire face aux futures échéances électorales.
Prévus du 27 au 30 avril 2017, les pré-congrès éclatés du Rassemblement des républicains (RDR) sont une manière pour la direction du parti de donner la parole aux militants en colère. Ces derniers sont nombreux à se dire « oubliés depuis l’accession du parti au pouvoir.
Évitant de parler ouvertement d’alternance, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) met le cap sur la reconquête du pouvoir perdu en 1999, après 39 ans d’exercice. Une opération qui ne prend plus en compte l’avis de son allié, le Rassemblement des Républicains (RDR).
Écartée de la gestion du pouvoir à la veille des élections législatives de décembre 2016, l’UDPCI, contrairement à l’UPCI a décidé de ne pas couper le cordon qui la lie à l’alliance des Houphouëtistes.
Alors que l’ouverture de la session parlementaire est prévue pour le 3 avril, les députés ne semblent pas encore d’accord sur le nom des futurs vice-présidents et présidents de groupes et de commissions.
Un an après son arrivée au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP) en tant qu’observateur, le Parti ivoirien des travailleurs (PIT) est désormais membre à part entière de cette alliance. Son secrétaire général répond aux questions de JDA
Il n’était pas le grand favori pour l’élection législative dans la commune d’Attécoubé. Mais Laurent Bogui Tchagba en a surpris plus d’un en raflant le siège de député face à un candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), victime de la désunion. Il s’apprête aujourd’hui à prendre la présidence du groupe parlementaire de son parti, l’UDPCI.
Écarté de toutes les institutions et instances dirigeantes, le Mouvement des forces d’avenir (MFA), petit poucet du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ne décolère pas, mais reste patient. JDA a rencontré son porte-parole.
Attaques par presse et personnes interposées, querelles de positionnement et invectives, la bataille semble lancée pour le congrès du Rassemblement des républicains (RDR), prévu à la fin du premier semestre 2017.
Inscrite dans une logique du « tout boycott » depuis le 11 avril 2011, la tendance du Front populaire ivoirien (FPI) dirigée par Aboudramane Sangaré semble avoir évolué sur sa participation aux élections à venir.
Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, Henriette Adjoua Lagou, présidente du forum des femmes des partis politiques de Côte d’Ivoire (FemP-CI), répond aux questions de JDA.
Elles sont très présentes sur les différents fronts des partis politiques, notamment en matière de mobilisation. Mais les hommes ne sont as encore disposés à leur faire de la place dans les instances de décision. Sans baisser les bras, les femmes tentent de s’imposer.
Les députés sont déjà en quête de bureaux pour les sénateurs, qui seront bientôt leurs colocataires. Quant au poste de président de la nouvelle institution, les débats entre alliés de la coalition au pouvoir sont ouverts.
En poste depuis 2011, la direction intérimaire du Rassemblement des républicains (RDR) s’attelle à organiser un congrès pour cette année 2017. Neuf ans après celui de 2008.
En ébullition depuis le début de l’année, le climat sociopolitique se dégrade un peu plus chaque jour. Si la contestation a débuté avec les militaires, elle a atteint aujourd’hui toutes les couches socio-professionnelles.
Près d’un an après l’attaque terroriste de Grand Bassam, la Côte d’Ivoire reste toujours sur ses gardes, alors que la menace pourrait venir de cellules dormantes liées aux filières d’immigration clandestines.
C’est fait, le premier gouvernement de la 3è République est connu depuis le mercredi 11 janvier. Composé de 28 membres, il enregistre 9 entrées. Une nouvelle équipe légèrement réduite, mais sans grande surprise.
Après plusieurs séminaires les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) s’appellent désormais Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). Un changement opéré en douceur, deux semaines après la promulgation de la constitution de la 3è République. D’autres nouveautés de taille sont attendues.
Alors que l’on croyait leur situation définitivement réglée, les soldats démobilisés après la crise post-électorale ont refait surface en fin de semaine dernière. Des informations faisant état d’un éventuel soulèvement de leur part se sont répandues partout dans le pays.
L'Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) voient planer sur leur parti respectif le spectre de lendemains incertains. Après le limogeage du gouvernement de leurs leaders, ces deux « petites » formations scrutent l’horizon avec inquiétude.
En attendant l’ouverture officielle de la campagne électorale des législatives du 18 décembre, la Commission électorale indépendante (CEI) a publié, la semaine dernière, la liste officielle des candidats, issus des partis politiques et indépendants.
La Commission électorale indépendante (CEI) fait l’objet de vives critiques depuis que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) l’a déclarée non conforme au droit international. À moins d’un mois des législatives, l’institution dirigée par Youssouf Bakayoko est à nouveau au ban des accusés.
Les candidats qui iront défendre les listes du RHDP aux législatives sont connus depuis ce lundi 14 novembre. Des choix difficiles qui ne manquent pas de faire grincer des dents, tant au niveau de la base qu’au niveau des partis, ainsi que du côté des cadres à qui la confiance a été retirée.
S’achemine-t-on vers une impasse dans le procès de Simone Gbagbo, ancienne Première dame ? La question se pose depuis que la défense de l’accusée exige la comparution en tant que témoins, de hautes personnalités du pays.
Deux ans après la fin des activités de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDvR) pilotée par l’ancien Premier ministre Charles Konan-Banny, les Ivoiriens ont enfin connaissance de son rapport final. Un coup d’accélérateur pour la réconciliation ?
Ce dimanche 30 octobre, les Ivoiriens sont convoqués pour voter au référendum, afin de dire « oui» ou « non » à une nouvelle loi fondamentale devant conduire la Côte d’Ivoire à la 3ème République. Elle est censée renforcer la démocratie, mais des efforts restent encore à faire…
Les leaders du «Front du refus » ont été brièvement interpellés, jeudi matin, avant d’être relâchés, peu avant la fin de la mi-journée. Il s’agit de Mamadou Koulibaly (Lider), Sangaré Aboudramane (dissidence Fpi), Danièle Bony-Claverie (URD), Ettien Amoikon (dissidence Fpi). Certains d’eux ont même été brutalisés, avant d’être embarqués dans des pick up et déposés dans des banlieues de la capitale Abidjanaise.La marche avait ainsi été dispersée et les quelques dizaines de manifestants priés de rentrer chez eux ou chassés à coup de gaz lacrymogène.
Au moment où la Côte d’Ivoire s’achemine vers le vote d’une nouvelle loi fondamentale, la question de la représentativité des femmes dans les postes électifs et nominatifs refait surface.
La campagne référendaire pour la nouvelle constitution ivoirienne s'ouvrira le 22 octobre prochain. Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, l’a annoncé ce mercredi, en prélude aux travaux du Conseil des ministres.
Opposant, Alassane Ouattara avait indiqué sa préférence pour un régime parlementaire. Mais les réalités de la gouvernance semblent avoir changé cette vision des choses.
Aprèsson adoption, par le Conseil des ministres, le 28 septembre, l’avant-projet de loi sera à l’Hémicycle le 05 octobre prochain. Fait marquant, il est prévu que le président de la République, lui-même, fasse ledéplacement devant le Parlement pour soutenir ce projet.
Le processus de création du parti unifié de l’alliance des Houphouetistes est irréversible, selon son directoire. En attendant, beaucoup de sacrifices sont à faire, à commencer par le choix des candidats aux législatives 2016.
Jeunes et ambitieuses, elles trempent dans le bain de la politique depuis leur enfance. Aujourd’hui, Yasmine Ouegnin, députée, et Affoussiata Bamba Lamine, ministre, semblent s’acheminer vers une confrontation électorale pour le siège de député de Cocody.
Ils survivent en se greffant aux plus grands. Mais, en interne, les combats de leadership et les manœuvres de déstabilisations font rage. Le MFA, le PIT et l’USD, ont du mal à se stabiliser et règlent leurs différends devant la justice.
Le mois de septembre ouvre une ère de batailles pour la coalition au pouvoir. En plus de faire face aux querelles internes, le RHDP doit maintenir la mobilisation autour de la nouvelle constitution.
Porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR), Joël Nguessan, dans un communiqué dont nous avons reçu copie, a invité les différentes personnalités du parti intéressées par la présidentielle de 2020, à avancer sans porter de masque.
Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a regagné Abidjan dans la soirée du dimanche 28 août 2016, après un séjour à Mougins en France, et après avoir pris part à Nairobi, au Kenya, à la 6ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD VI).
La réponse du berger à la bergère ne tarde pas avec cette sortie du secrétaire général adjoint chargé de la communication et du marketing politique du Front populaire ivoirien (Fpi).
Taxé d’« oppposant chouchou » du gouvernement, Pascal affi N’Guessan a du mal à se départir de cette étiquette. même après sa dernière sortie, pourtant marquée par un durcissement de ton.
Le chef de l’État a tranché. Le processus en cours pour une nouvelle constitution se poursuivra, nonobstant les plaintes de l’opposition. Une situation qui pourrait entraîner des tensions.
Au dernier trimestre 2016, les Ivoiriens se prononceront sur le projet de constitution en cours d’élaboration. À l’approche de cette échéance, le « front du non » reste désuni.
2020 approche à grand pas. Si au RDR, les prétendants à la succession du président Ouattara se signalent, au PDCI on se fait discret. Pour ne pas irriter Henri Konan Bédié.
S’ils ont refusé d’ouvrir le débat avant l’heure, les 32 députés de la Commission des Affaires générales et institutionnelles (CAGI) ont donné quitus au président Alassane Ouattara pour poursuivre l’élaboration du projet de texte de la nouvelle constitution. Sur fonds de préparation des législatives...
Joseph Martial Ahipeau, Fondateur de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Joseph-Martial Ahipeaud, n’a pas su se faire une place sur l’échiquier politique ivoirien.
Dans quatre mois, les Ivoiriens choisiront leurs députés. Si dans l’opposition certains tergiversent encore sur leur participation ou non à ces échéances, au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), chacun des alliés affute ses armes. Indépendamment du calendrier de l’alliance.
Il fait partie des tout premiers qui, dans la clandestinité, ont contribué à faire naître l’opposition dans les années 1980. Malgré cela, Anaky Kobenan Innocent, fondateur du MFA, cherche encore ses marques.
Le professeur Urbain Amoa, fondateur et recteur de l’université Charles-Louis Montesquieu à Abidjan, avait surpris à la mi-juin avec une grève de la faim de trois jours pour « dénoncer la gestion de l’État ». Quelques semaines après, cette sortie inattendue continue de susciter des réactions sur les réseaux sociaux quant à la démarche du professeur, entre buzz politique et dénonciation d’un malaise réel.
Les jours passent et se ressemblent au Front populaire ivoirien (FPI) où partisans de Pascal Affi N’Guessan et de Aboudramane Sangaré ne s’accordent plus sur aucun sujet, poussant la division jusque sur la stratégie à adopter pour obtenir la libération du fondateur du parti, Laurent Gbagbo.
Juriste de renommée internationale, Francis Vangah Wodié, père de cinq enfants, a été célébré le 22 juin dernier à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par ses pairs, ses élèves et ses admirateurs. Portrait de celui que ses disciples appellent affectueusement « le maître ».
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, n’a pas attendu longtemps pour se rappeler au bon souvenir de ses partisans, comme détracteurs, après l’annulation par la justice burkinabé du mandat d’arrêt émis à son encontre pour son implication présumée dans le coup d’État manqué de septembre 2015 à Ouagadougou.
En 2010, il était celui par qui le monde entier a découvert la crise ivoirienne, en déchirant devant les caméras les résultats provisoires de l’élection présidentielle que la Commission électorale indépendante (CEI) à laquelle il appartenait, s’apprêtait à proclamer. Damana Adia dit Pickass, ancien président de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), a répondu depuis son exil ghanéen aux questions de Journal d’Abidjan.
Sorti du gouvernement le 12 janvier à l’entame du deuxième quinquennat du président Alassane Ouattara, Charles Koffi Diby s’est fait discret jusqu’à sa nomination en tant que vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à la fin mai. Ministre de 2005 à 2016, il faisait partie des « insubmersibles », pour voir gardé son poste durant plus d’une décennie.
Le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir) Joël N’Guessan prend position sur le processus de révision constitutionnelle en cours, et notamment sur la question de l’éligibilité à la présidence de la République.
Le lundi 6 juin dernier, la justice burkinabé s’est finalement déclarée incompétente pour lancer un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro. Une épine en moins dans les pieds du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, qui devra tout de même recomposer son cercle de proches, fortement réduit depuis son départ de la Primature en 2012. Zoom sur le dernier carré de ses fidèles.
La 27ème édition de la Conférence annuelle des Nations unies sur le Climat, la COP27, s'est ouverte il y a quelques jours à Sharm El Sheikh, en Égypte. ...