Vous les garants de cette trêve sociale, pensez-vous qu’il est possible de régler tous les points sectoriels, au cas par cas sans créer de mécontentements ?
La trêve sociale est un accord signé entre deux parties que sont le gouvernement de Côte d’ivoire et les 8 organisations syndicales que sont l’UGTCI, la FESACI, DIGNITE, l’UNARTCI, HUMANISME, La PLATEFORME, La COSYFOP et l’IFCI devenue aujourd’hui Intersyndicale des Travailleurs de Côte d’ivoire en abrégé (ITCI) dont je préside les destinées. Nous sommes donc co-gérants de cette trêve sociale avec le Gouvernement. Cela dit, l’objectif de cet accord est de trouver des solutions aux problèmes et revendications des fonctionnaires et Agents de l’Etat, par la voie négociée, afin d’améliorer de façon continue leurs conditions de vie et de travail.
La trêve sociale a coïncidé avec les Etats généraux de l’Education Nationale. Y a -t-il certaines de vos revendications qui sont concernées par les Etats généraux de l’Education Nationale ?
Les personnels du secteur éducation formation sont des acteurs majeurs du système éducatif, il va sans dire que panser le système éducatif, c’est aussi songer à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Certaines revendications de ce secteur pourraient donc s’imbriquer dans les recommandations faites pour les Etats généraux de l’Education nationale.
Ne risque-t-on pas de se retrouver avec une panoplie de revendications pêle-mêle, impossible à régler ?
La trêve sociale n’inclut pas une résolution de toutes les préoccupations ici et maintenant des fonctionnaires. Il y a eu un travail méthodique, scientifique, cartésien qu’il faut féliciter.