Ils travaillent tous pour une candidature du Président Alassane Ouattara à la présidentielle de 2025. Mais au-delà, ils sont conscients qu’ils devront mettre le pied dans le plat pour assurer une transition solide s’ils veulent que leur parti conserve le pouvoir. Qu’il s’appelle Myelet Tiemoko, Albert Mabri Toikeusse, Patrick Achi, Adama Bictogo, Ibrahim Cissé Bacongo, Kandia Camara, Nialé Kaba ou encore Sidi Touré, Mamadou Touré, Amadou Coulibaly, ils devront un jour aborder la question.
La première génération : Eux, (Myelet Tiemoko, Albert Mabri Toikeusse, Patrick Achi, Adama Bictogo, Ibrahim Cissé Bacongo, Kandia Camara, Nialé Kaba). ils ont beaucoup plus de pression. Soutenir Alassane Ouattara et travailler pour qu’en cas de désistement, ils puissent avoir des arguments à mettre sur la table. Cela fait plus de trente ans que ces derniers occupent l’espace politique ivoirien en occupant plusieurs fois des postes dans les différents gouvernements depuis plus de vingt ans pour certains. L’autre équation à résoudre sera de bénéficier de la confiance de l’appareil du parti et de se positionner comme incontournable dans la cohésion au sein du parti tout en affirmant une volonté de projeter le parti sur encore dix ans.
La deuxième : Moins préoccupés par la succession de leur référent politique, ils se mettent moins de pression et travaillent surtout sur le long terme. Cette génération composée entre autres des cadres comme Sidi Touré, Mamadou Touré, Amadou Coulibaly dit AMS préfère se tourner vers les plus jeunes du parti avec qui il compte travailler sur l’après 2025, dans la décennie 2030. Même si leur voix porte au sein de leur parti, ils préfèrent se concentrer sur l’élection de 2025 avec pour mot d’ordre l’unité sacrée autour du Président Alassane Ouattara ou encore pour celui qui sera désigné candidat du parti au pouvoir.