Les Abidjanais se préparent à accueillir les fêtes de fin d’année. Mais, comme d’habitude, on appréhende également les interminables explosions de pétards dans les quartiers.
Chaque année, c’est le même scénario. Les mises en garde de la police circulent, mais les amateurs de pétards font la fête. Déjà, dans certains quartiers de la capitale, on peut entendre ces explosions retentir, comme échauffements, en prélude aux fêtes de fin d’année. Pourtant, communiqué après communiqué, la police ne cesse de mettre en garde les auteurs de ces explosions intempestives, mais aussi les vendeurs de pétards. Selon le président de la Fédération ivoirienne les consommateurs le réveil (Ficr) des rencontres ont eu lieu avec la direction générale de la police à ce sujet. « Nous avons, grâce aux contrôles, réussi à interdire la vente des pétards dans les rues. Si vous sortez, vous ne trouverez pas un seul étal contenant cette marchandises», fait savoir Soumahoro Ben N’Faly. Comment les populations parviennent-elles à se procurer ces engins ? De manière clandestine, au dire du président du Ficr. C’est par la frontière ghanéenne avec la Côte d’Ivoire que les pétards entrent frauduleusement dans le pays, en provenance du Nigéria. « La douane ivoirienne ne les laisse pas passer. Mais il faut parvenir à bloquer tous les réseaux frauduleux, pour complètement endiguer le phénomène des pétards dans le pays », explique-t-il.
Jugés dangereux pour les cardiaques
En attendant, il faut combattre le problème à l’intérieur. Ce qui n’est pas chose facile. « C’est uniquement pendant les fêtes que les pétards sont utilisés. C’est une manière pour les Ivoiriens de manifester leur joie. Un moment festif. Il ne faut pas les en empêcher », fait savoir Boris Douampieu, informaticien habitant au Pateau-Dokui. Un point de vue partagé par de nombreux internautes sur la page Facebook de la police. Jugés dangereux pour les cardiaques et déclencheur d’incendies, les pétards seront cette année encore au centre des préoccupations de la police, qui a instruit les populations de dénoncer