Traité les déchets organiques, agricoles, animaux et ménagers pour produire du biogaz. Tel est le domaine de prédilection de Kombo Noel N’Guessan. Une initiative qui lui a permis de remporter le premier prix staturper organisé récemment par Total.
Son entreprise, il la crée en 2011 avant de s’envoler pour le Canada où il obtient un diplômé en génie civil à la fin de la même année et un master de la même filière, en Belgique entre 2013 à 2015, Kombo Noel N’Guessan regagne Abidjan reprendre les choses-là où il les avait laissé. Cette vocation de ce jeune entrepreneur n’est pas un hasard. Il est le pur produit de sa formation. Agé de 30 ans, le co-fondateur de LONO, qui estime que business et foyer font bon ménage, épouse son associé Louise. Et c’est de la fusion de leur nom que vient le nom de l’entreprise (Louise et Noel : LONO) qui œuvre pour la valorisation des déchets organique, industrielle et domestique avec plusieurs produits sur le marché dont Kubeko Solar biogaz.
Rentable ? Kubeko selon ses initiateurs répond à certaines problématiques du développement du pays. Face en effet du nombre grandissant de personnes qui migrent vers les villes chaque année, pour des raisons économiques, du manque de modèle économique, de solution technologique et d’écosystème, le jeune couple à juger nécessaire de donner un coup de puce à la jeunesse en mettant en place ce produit. Il se présente comme un système de traitement des déchets organiques, agricoles, animaux et ménagers produisant du biogaz pour une cuisson propre, du bio-fertilisant pour les activités agricoles et l’électricité pour couvrir les besoins énergétiques de base. « Il permet de résoudre un certain nombre de problèmes tels que la réduction de la corvée de collecte et le gêne de la fumée lorsqu’on fait la cuisine. » Que vaux Kubeko en termes d’argent ? Le kubeko est aussi un projet rentable explique M. N’Guessan même si les produits sont à petit prix et accessible à tous. « Le module de biogaz n’est pas encore commercialisé. Mais nous envisageons le combiné avec le compost de 250 l et espérons le vendre à 300 ou à 400 milles. »
Marie-Brigitte KOMONDI