Le tir à l'arc, il en a fait sa passion et aux prochains Jeux de Londres, René Phili^ppe Kouassi défendra les couleurs de la Côte d'Ivoire dans cette discipline.
L’international ivoirien qui vit à Angers en France, pratique le tir à l’arc depuis tout juste 3 ans. Ce sport, il y est arrivé un peu par hasard. C’est à la suite d’un accident que son medecin le lui a conseillé dans le cadre de sa réeducation. Ces championnats d’Afrique qu’il vient de surclasser de son talent sont la deuxieme compétition internationale à la quelle Kouassi Réné Philippe participe, d’où la surprise suscitée par ses performances. Il faut savoir également que le tir à l’arc est une discipline peu connue en Côte d’Ivoire où elle est perçue comme un sport de personnes riches. Pouvait-il en être autrement quand on sait que l’équipement professionnel de base pour la pratique de ce sport coûte au minimum 1 000 000 fcfa ? En tout cas le tir à l’arc ne bénéficie pas de l’attention et des même moyens accordés par les autorités étatiques au football. C’est un sport dit mineur. C’est en tout cas ce qu’affirme le Président de la Fédération Ivoirienne de Tir à l’Arc (FIVTA) dans un courrier adressé à la presse à l’occasion du sacre de Kouassi Réné Philippe au Maroc.
ESSIS Mi-Carême Moïse explique que la participation des athlètes de sa fédération aux competitions internationales comme celle de Rabat à toujours été financé sur fonds propres de la FIVTA. Mieux, la fédération a recruté Vittorio Frangilli, un coach italien de haut niveau (plus de 30 ans d’expérience) pour l’encadrement des athlètes. La FIVTA est allée plus loin en débauchant la sœur cadette de ce coach, Carla Frangilli, une ancienne championne du monde cadette et junior de tir à l’arc et également entraineur de niveau 3. La fédération à naturalisé cette athlète pour que cette dernière puisse compétir sous les couleurs ivoiriennes.