Les factures brûlent et c’est peu de le dire. Après avoir annoncé une hausse de 10% sur le prix du kilowatt, la CIE est depuis sous le poids des critiques. A raison d’ailleurs. Les ivoiriens ne comprennent pas grand- chose à la montée de montant de leur facture. Du double au triple selon les consommateurs. Hommes politiques, acteurs de la société civile, artistes, influenceurs etc., montent de plus en plus au créneau pour dénoncer ce poids de plus dans un contexte mondial de cherté de la vie et de flambée des produits de première nécessité.
Sur le tableau, la bataille se fait entre les pays où le coût de la vie est plus élevé et ceux où il fait bon vivre ou encore qui connaissent le plus faible taux de coupures d’électricité. Entre la crise de la COVID19, la guerre en Ukraine et la capacité des États à faire face à tous ces problèmes, l’on ne sait plus qui accuser.
Mais la CIE, tout ceci peut trouver son explication dans cette saison de fortes chaleurs où les appareils électroménagers tournent à plein régime. D’ailleurs des sources prédisent une baisse des factures pour la période de juin à juillet avec la saison des pluies et surtout une probable réduction du prix du kW d’ici la fin 2024.
En attendant, il faudra serrer la ceinture et espérer que les habitudes de consommation de l’énergie changent. Mais face à plusieurs bouleversements auxquels sont confrontés les populations, difficile de parvenir à tenir le bon bout pour créer l’équilibre entre les revenus financiers et les dépenses quotidiennes. Il faudra ainsi s’adapter et s’apprêter à affronter un monde de plus en plus difficile et sans pitié pour les plus démunis qui voient l’écart se creuser de plus en plus entre eux et la haute société.
Yvan AFDAL