Face à la presse le mercredi 19 mai à Abidjan, l’association des cliniques privées de Côte d’Ivoire ( ACEPCI) a annoncé la hausse des tarifications de ces actes médicaux à compter de janvier 2022, dans l’exercice de leur fonction.
Selon Dr Boguifo Joseph PCA-ACPCI, le secteur privé de la santé qui avait connu un développement fulgurant au cours des année 80-90, avec l’émergence d’établissement de classe et de catégorie diverses, notamment des polyclinique et clinique, des centres de cabinets médicaux , des infirmeries, est confronté depuis plusieurs années à des difficultés qui menacent le développement des investissements et le fonctionnement rationnel des établissements de soins, dues à de nombreux problèmes d’organisation accentués au cours des dix dernières années du fait de la crise sociopolitique qu’a connu le pays.
Il ajoutera que la conséquence de cette crise a impacté négativement la maîtrise de l’environnement des affaires avec à ce jour plus de 70% de structures illégales, responsables d’un désordre dramatique sur la santé des populations.
« Aujourd’hui, la concurrence déloyale, les installations anarchiques d’établissements privés de santé illégaux, de l’exercice illégal de la médecine sont le quotidien des professionnels du secteur » a-t-il indiqué
Or pour les médecins, le secteur privé a consenti beaucoup de sacrifices sur les coûts de prestations en acceptant le tiers payant, en attendant que l’arrêté interministériel du 27 septembre 1995 fixant les tarifs de certaines prestations de santé dispensées par les établissements sanitaires privés, entre en vigueur.
Une telle situation, si elle doit perdurer sans aucune solution, va obliger les structures privées du secteur de la santé à prendre des dispositions.
C’est pourquoi, l’ACPCI fait appel au gouvernement dans la création d’une autorité nationale de régulation du secteur privé de la santé pour la bonne gouvernance.
Ange-Stéphanie DJANGONÉ