En Côte d'Ivoire, les autorités font face à une montée inquiétante de l'épidémie de variole du singe, également appelée Mpox. Depuis le début de juillet 2024, 28 cas ont été confirmés, dont un décès, selon Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). Bien que la situation soit préoccupante, les autorités sanitaires tentent de rassurer la population.
La propagation de cette maladie a commencé à Tabou, dans le sud du pays, et s'est étendue à Abidjan, la capitale, ainsi qu'à d'autres régions. « Depuis la détection du premier cas, au début du mois de juillet à Tabou, d'autres cas ont été observés aussi bien à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. Nous sommes aujourd'hui à 28 cas confirmés, dont un décès », a déclaré le Dr Daouda Coulibaly à la presse ce mardi 20 août 2024.
Pour l'instant, la souche identifiée en Côte d'Ivoire est celle de l'Afrique de l'Ouest, différente de la nouvelle souche plus virulente et mortelle détectée en République Démocratique du Congo (RDC). En effet, la RDC reste le pays le plus touché par cette épidémie, avec plus de 16 000 cas et 548 décès. Le risque que cette nouvelle souche se propage dans d'autres pays africains, y compris la Côte d'Ivoire, inquiète l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a déclaré cette épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Malgré la situation actuelle, les autorités ivoiriennes se veulent rassurantes, soulignant que la maladie est encore à un stade précoce et qu'il n'y a pas de flambée incontrôlable pour le moment. Toutefois, la vigilance reste de mise pour éviter une aggravation de l'épidémie et protéger la population.
Siondenin Yacouba Soro