Boire une tasse de café représente en moyenne 150 grammes de CO2, un impact largement lié à la déforestation dans les zones de production. Selon les spécialistes, 75% de l’empreinte carbone du café provient de la culture en plein champ, un modèle agricole qui fragilise les sols et accélère la disparition des forêts tropicales. Le secteur contribue pour entre 3 et 10% des émissions mondiales de CO2 liées à l’agriculture.
L’agroforesterie apparaît comme une piste crédible pour réduire cette empreinte, en associant les caféiers à des arbres d’ombrage capables de restaurer les sols et de capter du carbone. Les experts recommandent également des pratiques de consommation plus sobres, comme l’usage de cafetières manuelles, beaucoup moins énergivores, et l’abandon des capsules, dont le bilan environnemental est élevé en raison de leur production et de leur faible retraitement.
L’arabica, menacé par le réchauffement, illustre l’urgence d’une transition vers un café responsable, organique et certifié, tandis que le thé conserve une empreinte carbone quinze fois plus faible.


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