La Francophonie s’installe chez nous dans une semaine. Par la magie des moyens audiovisuels, 700 millions de personnes, soit près de 10 pour cent des habitants de la planète Terre, auront les yeux et les oreilles rivés sur notre pays, à l’occasion des 8è Jeux de la Francophonie.
C’est la fin d’un marathon entamé en 2013, et qui s’achèvera à partir du 21 juillet à Abidjan. Les défis de l’organisation, de la participation, de l’hospitalité, de la discipline et de la courtoisie seront à l’ordre du jour, de l’arrivée du premier athlète au départ du dernier officiel.
Plus que les lauriers de nos représentants sur les terrains, les tatamis et les salles, nous devons décrocher une médaille pour toute une nation qui aura su accueillir autant de monde en hissant au plus haut niveau ce qu’elle a de meilleur et en mettant en veilleuse, si ce n’est aux oubliettes, ses travers.
C’est l’image et le prestige, ainsi que l’honneur, de tout un peuple qui seront en jeu. Cela n’est pas rien quand on pense aux errements des six derniers mois. Cela veut dire qu’au-delà du Comité d’organisation, du gouvernement et des chapelles politiques ou idéologiques, ce sont tous les Ivoiriens qui reçoivent nos hôtes. L’estampille Côte d’ivoire restera en effet collée à cette manifestation lors des années à venir.
La bonne tenue des Jeux suppose une ambiance empreinte de sérénité, donc libérée de tout désordre et de tout trouble. Ces exigences ne sont pas au-dessus de nos forces. Ces défis sont à la portée d’un peuple pétri de valeurs positives qui a fait de l’hospitalité un emblème et une manière de vivre.
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