Les chiffres évoqués cette semaine pour les salaires de certains joueurs confirment que le football n’a plus de limites. Et ce depuis quelques années maintenant. Un million d’euros par mois, c’est le salaire que souhaiterait proposer le club chinois du Jiangsu Suning à Gareth Bale, selon plusieurs médias. Poussé vers la sortie par le Real Madrid, le Gallois pourrait se consoler avec ce point de chute plus que doré. Le contrat pharaonique signé par Samuel Eto’o en 2011 en Russie parait très bisounours à côté. Gardien de but à plus de 50 millions d’euros, défenseurs se situant dans les 80 à 90 millions, milieux de terrain à 100 millions et attaquants qui se négocient à un peu moins de 200 millions, la boulimie du football n’a plus d’égale. Ce qui n’est pas sans conséquences, puisqu’il va falloir rentabiliser. Et, forcément, il faut bien que quelqu’un paie. Le fan en l’occurrence, prisonnier d’une passion dont il ne peut se défaire. Pour en revenir à Bale et à la Chine, cette nouvelle tactique de l’Empire du milieu pour devenir une superpuissance mondiale semble être la bonne. Entre 2010 et 2013, les joueurs étaient attirés par des salaires mirobolants. Drogba, Anelka ou encore Seydou Keïta, tous ont fini par repartir pour cause de différends financiers, les clubs ne pouvant plus honorer leurs salaires. Moins d’une décennie plus tard, les Chinois semblent mieux structurés. Le plus gros salaire du championnat gagne quelques 25 millions d’euros, ce qui en fait le cinquième joueur le mieux payé au monde, derrière notamment Ronaldo, Neymar ou encore Messi et ses 40,5 millions annuels avec le Barca. Mais la Pulga pourrait bien se faire supplanter par Bale et ses 54 millions ou encore Mbappé, pour lequel la rumeur fait état d’une prolongation possible avec un salaire de 50 millions d’euros par an à la clé.
Boubacar Sidiki Haïdara
JDF TV
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