50 ans déjà. Il y a de cela 50 ans, l’homme posait pour la première fois le pied sur la Lune. Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong et l’équipage d’Apollo 11 « alunissaient » après un voyage de cent heures, 380 000 kilomètres parcourus et une décennie de travail. « Un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité », s’enthousiasmait Armstrong lors de ses premiers pas. Un demi-siècle après, nous avons toujours la tête dans les étoiles, dans le guidon pour certains. Après la course à la Lune, c’est désormais celle vers Mars qui est lancée. Fantasme de plusieurs milliardaires dont quelques pays se sont également emparés. Sur fond de guerre martienne, l’Inde et la Chine jouent des coudes afin de rivaliser avec les puissances déjà spatiales (USA, Russie) pour offrir à l’Homme une croisière sur la Planète rouge. En 2014, plus de 200 000 volontaires s’étaient inscrits à un programme aux États-Unis pour devenir les premiers colons de Mars. Douchés pour la plupart par une étude qui prédisait une espérance de vie de 68 jours sur la planète. Dur retour sur terre, mais la tête toujours dans les étoiles. Alors que l’Inde est le dernier en date des pays à s’être lancé dans la course spatiale, la Chine ne cache pas ses ambitions à devenir numéro un dans ce domaine. Russes et Américains n’ont pas dit leur dernier mot et la lune s’affiche comme un terrain plus stratégique que jamais, pour ses propres richesses, et pour atteindre un jour Mars. L’Afrique comme d’habitude est à la traîne. Donald Trump a ainsi demandé à la Nasa de mettre un gros coup d’accélérateur sur son programme lunaire pour y renvoyer des astronautes dès 2024. La Chine prévoit de faire marcher un taïkonaute sur la surface lunaire « d’ici une dizaine d’années ». Tous marchent ainsi la tête dans les étoiles.
Ouakaltio OUATTARA