Les rideaux sont tombés sur les 12èmes Assises de la bonne gouvernance publique et du leadership de qualité le 7 avril à l’Hôtel Ivoire. Un rendez-vous important pour notre pays, qui a vu défiler des hommes d’affaires et des sommités mondiales sur le sol ivoirien. Classée 22ème en 2018, en tête des pays qui ont enregistré une forte croissance en Afrique, selon les indices de la bonne gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim, la Côte d’Ivoire devrait, à en croire le Président de la République Alassane Ouattara, tenir le cap de sa marche vers la bonne gouvernance. La dynamique de la croissance économique ivoirienne, comme l’expliquent des spécialistes, repose sur un « cadre macro-économique assaini et compétitif, ainsi qu’une forte promotion de l’investissement privé ». Plusieurs initiatives ont permis de réduire les déficits publics et ceux de la balance de paiement, d’alléger la dette, qui est aujourd’hui autour de 45% du PIB et d’instaurer une politique monétaire qui contrôle l’inflation, etc. Celle-ci n’a pas dépassé 1% depuis 2011, permettant une croissance économique de 2012 à 2018 d’environ 8% chaque année. Ces politiques ont permis d’augmenter le PIB de 50%, ainsi que le revenu par tête d’habitant d’un tiers, et doivent être accentuées. La mise en œuvre du Programme social du gouvernement sur la période 2019 – 2020, pour un montant de 727,5 milliards de francs CFA, devrait pouvoir permettre de tenir le cap. Axé sur les secteurs sociaux prioritaires de la santé, de l’éducation, de l’électricité, de l’eau potable, de l’autonomisation des jeunes et des femmes et des logements sociaux, il prend en compte les domaines qui attendent le plus les effets de la croissance et des actions gouvernementales. Et c’est là que les populations attendent de voir, car il est temps que tout cela se matérialise dans leur quotidien.