Hôpitaux publics : en sous effectifs

Le secteur de la santé est un département complexe et sensible en Côte d’Ivoire. En dehors des infrastructures et des mentalités sur lesquelles il faudra jouer pour améliorer la qualité des soins, l’un des aspects les plus importants reste l’augmentation de l’effectif du personnel soignant.

En Côte d’Ivoire, l’un des faits qui met tout le monde d’accord, c’est le déficit du personnel soignant dans nos hôpitaux. «Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), nous sommes à un ratio d’un infirmier pour 1000 personnes», signale Tassohou Billy Graham, délégué des étudiants de l’Institut national de formation des agents de la santé (INFAS). Ce ratio pour les médecins est encore plus bas. 1 seul pour 10 000 habitants. Or, d’après les normes de l’OMS, il faut pour les pays en développement 1 médecin pour 2000 habitants ou, à défaut, un médecin pour 4000 habitants.

Faire plus avec moins Une situation qui est difficilement tenable même au sein des Centres de santé universitaire (CHU). Dans un établissement sanitaire normal, une équipe se compose d’au moins 2 anesthésistes, 3 médecins, un infirmier, un aide-soignant, un ASH et un instrumentiste. Soit 9 personnes, minimum. Mais, selon plusieurs médecins  au CHU de Cocody, c’est un seul médecin, un anesthésiste et un infirmier qui font l’équipe.

L’infirmier est obligé de jouer le rôle de l’aide-soignant pendant son tour. Pour faire l’économie de personnel, chacun doit apprendre à jouer deux rôles à la fois, aux urgences médicales, d’après le personnel. « Ici, on travaille donc 48h par semaine au lieu de 40h comme l’exige la loi. Il arrive que les urgences médicales pratiquent près de 20 césariennes  par jour. Parfois, c’est presque 500 césariennes dans le mois. Sans compter les autres opérations qui sont menées », signale un travailleur du CHU. Une situation qui est vécue dans les autres centres de santé. Pour  M. Tassouho, c’est un déficit qu’il faut corriger à la base, si on veut améliorer la qualité des soins. « Le nombre d’étudiants formés à l’INFAS est insuffisant. Il faut augmenter la capacité des infrastructures, pour permettre aux étudiants d’être dans des cadres adéquats. Il faut de nouveaux amphithéâtres, de nouvelles salles», préconise-t-il. L’INFAS forme 3 000 étudiants chaque année, dont 1000 pour la seule école d’Abidjan. Conscient du problème, le gouvernement travaille à augmenter les postes budgétaires allouées au ministère de la Santé. Mais une population sans cesse en croissance, difficile pour les gouvernants de suivre le rythme. Les plus nantis se tournent ainsi vers le privé

Raphaël TANOH

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