Quand la corruption engloutit l’aide au développement

L’impact de la corruption ne peut être sous-estimé. Approximativement 43% des Africains vivent dans la pauvreté tandis que des avoirs estimés à 50 milliards de dollars US s’échappent du continent chaque année. Cet argent pourrait être investi dans les emplois et les services sociaux, qui requièrent le plus de ressources. 

Les rapports des ONG nationales et internationales sur l’impact de la corruption se multiplient et sont presque similaires. Le manque de développement, largement répandu sur le continent africain, est intensifié par des vastes systèmes de corruption qui dissuadent les investisseurs et découragent la poursuite des actions. Selon un rapport publié par Transparency international en juillet dernier, qui cite la Banque mondiale, la fraude et la corruption coûtent chaque année 148 milliards de dollars à l’Afrique, soit le quart de son PIB.

Principales victimes Premières victimes, sur un continent qui a désespérément besoin de ressources financières substantielles pour répondre à ses importants besoins de développement, l’éducation et la santé. C’est que la plupart des aides au développement concernent directement et en priorité ces deux secteurs. Malheureusement, malgré les énormes efforts consentis,  l’éducation et la santé en Afrique n’ont pas changé de visage. La problématique est partagée dans la plupart des pays. La rareté des biens publics (logements, places à l’hôpital, bourses d’études), parfois indispensables, incite les individus à payer un surprix pour un accès privilégié. La corruption déforme également le rôle de l’État, parce qu’elle affecte la structure des dépenses publiques en faveur des programmes facilitant le prélèvement de pots-de-vin. Toujours selon Transparency, les individus et les familles sont aussi affectés. En Afrique subsaharienne, par exemple, un citoyen sur deux rapporte avoir payé un pot-de-vin pour des services tels que l’enregistrement des domaines fonciers pour arrêter l’accaparement d’une maison familiale.

Bons et mauvais élèves La Guinée-Bissau, la Guinée Équatoriale, le Tchad, le Kenya et le Nigeria sont, selon l’Union Africaine, les pires élèves. La Côte d’Ivoire et le Sénégal enregistrent des efforts encourageants et progressent, pour le premier de 9 points, de 27 à 36 entre 2013 et 2017, et le second de 36 à 45.  Malgré les progrès dans la lutte contre la corruption dans certains pays, la situation continue de s’aggraver dans un petit nombre d’autres. Ceux situés au bas de l’indice sont très souvent en proie à des conflits et y réduire la corruption présente des problèmes tout particuliers. C’est le cas de la Somalie et du Soudan du Sud. Sur la même période, le Botswana maintient un score stable, passant de 65 à 61, et se classe en tête des pays africains mais en 34èmeposition dans le classement mondial. Dans le peloton de tête africain figurent également le Cap Vert, le Rwanda, la Namibie et l’Île Maurice.

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