1 - Quelle est la stratégie du gouvernement ivoirien pour endi- guer l’immigration clandestine ?
La Côte d’Ivoire, à travers tous les départements ministériels concernés, travaille d’arrache-pied pour répondre à ce nouveau défi. Il y a eu des actions de sensibilisation contre la migration irrégulière. Ces campagnes vont se poursuivre. Il y a eu des arrestations et des enquêtes sont en cours, relatives aux réseaux mafieux. L’État a aussi facilité le retour d’Ivoiriens en détresse à travers le monde, et apporte des appuis aux jeunes et aux femmes.
2 - Peut-on avoir un chiffre exact du nombre d’Ivoiriens en difficulté entre la Côte d’Ivoire et l’Europe ?
On ne peut pas, de façon certaine et sans risque de se tromper, donner le nombre de personnes concernées. La zone de libre circulation s’étend jusqu’au Niger. Et durant leurs parcours, plusieurs personnes détruisent bien souvent leurs documents, et en falsifient d’autres.
3 - L’État a-t-il les moyens de démanteler ces réseaux mafieux ?
Bien sûr que l’État a les moyens de démanteler ces réseaux. J’ai foi en la capacité de nos agents et de nos moyens de réaction. L’histoire récente le prouve. Mais je pense qu’il faut une bonne coordination de la lutte dans l’espace CEDEAO, et audelà. Ce n’est pas un problème de la Côte d’Ivoire uniquement. Et c’est pour cela qu’il faut coordonner les réponses et traquer les personnes de façon suivie et concertée. Pour finir, le renseignement et la nécessité de coordonner les efforts sont importants dans cette lutte.
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