Libéralisation : trouver le bon équilibre

Les Ghanéens manifestent fréquemment contre les coupures d’électricité.

La libéralisation du secteur de l’électricité a déjà eu lieu dans plusieurs pays de la sous-région, notamment au Sénégal et au Ghana. Dans chacun des cas, cette ouverture a eu des fortunes diverses.

Au ministère ivoirien du Pétrole et de l’Énergie, on est conscient des multiples et complexes modalités d’ouverture du marché de l’électricité. Bien que l’on se garde de se prononcer, en attendant l’entrée en application des décrets pris par le gouvernement, on indique que la concurrence peut concerner la production, tout comme la distribution. Tout comme elle peut porter sur la gestion du réseau de transport et de distribution.

Au Sénégal, depuis 2003, cinq opérateurs privés détiennent une licence d’importation d’électricité, sept pour le segment du stockage, et cinq pour la distribution. En dépit de tout cela, l’État a subventionné en 2014 le secteur de l’électricité à hauteur de 85 milliards de francs CFA pour assurer l’équilibre, dans le but d’éviter une augmentation des tarifs. Aujourd’hui, avec une puissance installée de 821 mégawatts, le prix moyen de la facture est de 117 francs CFA le kWh. Grâce à la mise sous tension le 22 octobre de Synergie 2, la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest, d’une puissance de 20 mégawatts, le Sénégal envisage de baisser les prix, grâce à un coût de production qui est passé de 97 à 44 francs CFA.

Au Ghana, la capacité de production de 3 500 mégawatts est distribuée par deux entreprises, pour un taux de couverture de 82%, l’un des plus élevés d’Afrique. Résultat, le prix du kWh est d’environ 71,29 francs CFA, l’un des plus bas d’Afrique de l’Ouest. Mais du fait d’une mauvaise répartition des compétences entre sociétés de production, de transport et distribution, des blocages sur- Journal d’Abidjan - l’Hebdo viennent dans les investissements et dans la gestion du secteur. La conséquence est que les temps de coupure peuvent atteindre jusqu’à 160 heures par client. À la fin 2015, le pays a annoncé l’éventualité d’une hausse de 60% du prix de l’électricité, sous la pression du Fonds monétaire international (FMI). Le degré d’ouverture à la concurrence ou la disponibilité de ressources naturelles abondantes, pétrole, eau, soleil, ne sont donc pas systématiquement des conditions suffisantes pour assurer une production d’électricité qui permette d’attirer des financements externes et de baisser les tarifs, conformément aux attentes des consommateurs.

Benoît TANOH

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