Environ 200 communes en Seine-Maritime et dans les Hauts-de-France sont touchées par les effets de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol de Rouen, en France. Les services de l’État effectuent actuellement un recensement des territoires susceptibles d’être touchés, selon un communiqué de la préfecture du Nord daté du 30 septembre.
Certaines préfectures ont déjà annoncé des mesures. « Des mesures conservatoires immédiates guidées par le principe de précaution », indique notamment la préfecture de l’Aisne, parce que les retombées de suie sur les zones de production agricoles sont susceptibles de présenter des risques pour la santé publique, a-t-elle expliqué.
Certaines activités agricoles doivent être notamment réduites, ainsi que la mise sur le marché de produits alimentaires d’origine animale ou végétale.
Les propos rassurants du Premier ministre et du ministre français de l’Agriculture peinent à rassurer les populations, malgré la promesse d’une transparence absolue dans les résultats complets des analyses dans quelques jours.
Des riverains ont ainsi porté plainte contre X et certains élus ont demandé une enquête parlementaire. La non publication de la liste des produits brûlés ajoute au suspens. Une publication interdite par une circulaire de 2017, suite aux problématiques terroristes, explique le préfet de Seine-Maritime, n’excluant toutefois pas la possibilité de les publier, après l’identification des produits actuellement en cours.
Fatoumata Maguiraga