15 000 personnes suspectées de radicalisation sont sous étroite surveillance en France, a déclaré le Premier ministre Manuel Valls, dont 10 000 représentent un haut risque concernant une attaque imminente. Un adolescent de 15 ans a d’ailleurs été arrêté samedi 10 septembre, car suspecté de vouloir perpétrer une action violente au nom de l’État islamique. Selon le Premier ministre, « Il y aura de nouvelles attaques, il y aura de nouvelles victimes innocentes». La France, sous état d’urgence depuis l’attaque terroriste de novembre 2015 qui avait fait 130 victimes, et qui a déployé, dans le cadre de l’opération Sentinelle, environ 7 000 soldats pour protéger les synagogues, les écoles, les centres commerciaux et d’autres sites sensibles, déjouerait et démantèlerait, selon le chef de l’exécutif, des attentats et des réseaux djihadistes tous les jours sur le territoire national. La question sécuritaire omniprésente dans les médias et qui domine actuellement le champ politique hexagonal est surtout un enjeu électoral de taille pour les différents candidats, qui s’affronteront en mai prochain lors des présidentielles.