« Vieux démons » palestiniens : A quand la réconciliation à Gaza ?

Le transfert de pouvoir entre le Fatah et le Hamas dans l’enclave palestinienne de Gaza devait avoir lieu le 1er décembre. Il a été reporté au 10, après une requête à l’Égypte des deux parties, « pour finaliser certaines dispositions ».

C’est la énième tentative de réconciliation ratée depuis juin 2007, quand le Hamas, parti islamiste, a pris le pouvoir dans la bande de Gaza, en chassant le Fatah, considéré comme nationaliste et modéré. Depuis, l’Autorité palestinienne siège à Ramallah tandis que le Hamas gouverne sans partage l’enclave, soumise à un sévère blocus économique. A l’origine du conflit, le refus du Hamas, qui se considère comme un mouvement de résistance, de négocier avec Israël. Le processus de réconciliation s’est accéléré lorsqu’en mai 2017, pour la première fois en 30 ans, le Hamas a reconnu les frontières de 1967 et admis que le conflit était moins religieux que politique.

Le 12 Octobre 2017 a été signé un accord pour le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza, ainsi qu’un retrait du Hamas de toutes les instances dirigeantes et civiles de l’enclave, un bon pas vers la réconciliation. Mais les vieux démons qui empêchent la Palestine de sortir de la crise depuis 10 ans ont ressurgi, avec une véritable discorde sur la façon de procéder à la transition. Lorsque les fonctionnaires de l’Autorité Palestinienne ont tenté de rejoindre leurs postes à Gaza, sur ordre de Mahmoud Abbas, les fonctionnaires du Hamas leur ont refusé le droit d’entrer.

Des enjeux vitaux Le premier enjeu de la réconciliation entre les frères ennemis est la nécessité d’améliorer des conditions de vie des Gazaouis. La population, qui subit un véritable blocus institutionnel et économique, est lassée de toutes les tentatives ratées. « La réconciliation doit aboutir car la situation n’est plus tenable » assure au quotidien La Croix Nabila Milani, qui dirige un centre de soutien psychologique et d’accueil. Depuis 2007, les blocus se succèdent. L’accès à l’électricité, à titre d’exemple, est réduit à quelques heures par jour.  Le second enjeu est que sans une seule voix pour parler au nom de la Palestine, les démons qui empêchent la résolution du conflit israélo-palestinien auront de quoi jubiler. En tant que « résistant », le Hamas refuse de reconnaitre Israël, même après avoir reconnu les frontières de 1967. De son côté, Israël refuse tout accord tant que la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, ne désarmera pas.

Hadejah S. MAIGA

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