Prévu pour reprendre ce mercredi, le procès de l’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo a encore été suspendu. Les avocats de la défense réclament la présence de personnalités politiques et militaires dans le box des témoins. Le juge Boiqui Kouadjo a de constaté, avec regret que les concernés n'aient pas reçu les citations à comparaitre. Mais, a-t-il rassuré, ils pourront être présents le 16 novembre prochain pour la reprise du procès.
Les avocats de la défense souhaitent la comparution de l'actuel président de l'Assemblée nationale, l'ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, l'ex-ministre Charles Koffi Diby, l'ex-patron de l'armée, le général Philippe Mangou, ainsi que le directeur général de la police nationale, Brindou M'Bia. Pour la défense, , à partir du moment où ces personnes ont été citées, il revient à la Cour et au parquet général de prendre les meilleures dispositions pour que ces témoins puissent comparaitre.
Requête non fondée, a répliqué le procureur général Aly Yéo. Celui-ci a argumenté qu’il n'est prévu nulle part que le procureur convoque quelqu'un. Pour lui, la défense est incapable de faire comparaitre ses témoins, et ne peut demander à son adversaire de les faire venir.
Ce second procès de Simone Gbagbo a débuté le 31 mai. L’ex-Première dame est poursuivie pour son implication présumée dans des tirs d'obus sur un marché d'Abobo. Il lui est reproché d’avoir participé, lors de la sanglante répression des femmes d'Abobo, à une cellule de crise qui planifiait et organisait des attaques menées par des milices et des membres des forces armées proches du régime durant la crise postélectorale.
Ouakaltio Ouattara
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