Alain Tailly : « Ce spectacle va raconter notre histoire »

Alain Tailly veut donner plus de visibilité à la parole poétique qui reste jusque-là peu connu des publics ivoiriens.

La salle Kodjo Ébouclé du Palais de la culture Bernard B. Dadié de Treichville va vibrer au son de l’oralité le 15 juin prochain, lors de la « Nuit de légendes ». Un spectacle de poésie et de slam qui porte la griffe de l’ex-directeur du CNAC, Alain Tailly.

Votre évènement s’intitule « Nuit de légendes ». Que devons-nous comprendre ?

« La Nuit de légendes » célèbre de manière artistique la rencontre entre un père (Tailly Glôhi) et ses fils (l'École des poètes). Ce spectacle raconte notre histoire, qui dure depuis six ans, tout en révélant à la Nation comment en investissant et s'investissant dans la jeunesse on peut révéler de vrais champions dans tous les domaines.

Quel est l’objectif ?

D'abord, c’est de donner du plaisir au public qui y assistera. Ensuite, faire vivre une aventure fabuleuse aux artistes et aux poètes qui seront sur scène. Et enfin placer la poésie au même niveau que les autres arts, en démontrant que la parole poétique est la mère de tous.

Quelle différence y-a-t-il entre la poésie et le slam ?

Le même produit toujours un autre même. Le slam est en réalité de la poésie. C'est une forme de poésie urbaine déclamée librement, sur fond musical ou non. C'est un sous-genre de la poésie. À ce titre, il n’entre pas en conflit avec elle. En Afrique, nous avons de grands courants poétiques, incarnés par les maîtres traditionnels de nos villages. Nous avons aussi les poètes de néo-oralité, dont la parole est le fruit des mutations de la poésie traditionnelle. Le premier grand poète néo-oral est, à ma connaissance, Dieudonné Niangoran Porquet, l'inventeur de la Griotique. Nous sommes les continuateurs de ce Maître de la Parole. Et notre parole s'inspire de l'art poétique traditionnel, qu'elle adapte aux exigences de la scène moderne.

Comment va se dérouler la soirée ?

Je ne peux décrire ce qui va se passer sans le rendre banal. L'art ne se décrit pas, il se vit, dans le jaillissement de la parole et dans la ferveur du rythme poétique. J'invite donc le public à venir découvrir et admirer les poètes.

De grands maitres de la parole, la Côte d’Ivoire en a connu. La relève est-elle assurée ?

Niangoran Porquet, Zadi Zaourou, Jean-Marie Adiaffi, pour ne citer que ceux-ci, sont nos maîtres. Nous avons le devoir de continuer leur œuvre pionnière et de l'amplifier. C'est ce que je fais avec l'École des poètes, une vraie académie qui forme les jeunes à l'art poétique. Les résultats sont remarquables et je puis dire, au regard des performances des fils de légende, que la relève est assurée.

Propos recueillis par Anthony NIAMKE

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