Le festival de promotion de la femme africaine, dénommé « Afriky-Mousso », remet le couvert pour la troisième fois. Cette année, le Cameroun sera à l’honneur pendant trois jours de festivité.
Cadre d’expression et instrument de promotion et de valorisation de la femme africaine en général, et ivoirienne en particulier, Afriky-Mousso s’inscrit dans la continuité de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars dernier. Ce festival se tiendra du 30 mars au 1er avril prochain au Palais de la culture de Treichville.
Honneur aux femmes Selon la coordinatrice générale du festival, Liliane Kié, qui se confiait à JDA, « Afriky Mousso donne une lucarne aux femmes d’ici et d’ailleurs pour montrer leur dimension plurielle, tout en améliorant leur image et leur condition ». Ainsi, à travers les arts et la culture, cet évènement, au-delà de la promotion du savoir-faire artistique, se veut un canal d’incitation et d’encouragement du leadership féminin. Prêt à accueillir plus de 5 000 festivaliers de Côte d’Ivoire, du Benin et du Burkina Faso, l’événement a pour invité d’honneur, le Cameroun. Outre la foire commerciale et l’espace gastronomique, les thèmes des conférences s’articuleront autour des violences basées sur le genre et l’autonomisation de la femme. Le public pourra notamment découvrir la créativité de la gent féminine à travers des expositions d’art plastique de Valérie Oka, Joana Choumali et Annick Assemian, ou encore la dédicace d’œuvres littéraires traitant de la condition de la femme, telles que « La révolte d’Affiba », de Régina Yaou et « Je te le devais bien», de Flore Hazoumé. Autre centre d’intérêt qui retiendra assurément l’attention du public, un défilé de mode pour permettre à six femmes stylistes de montrer leurs talents. Pour la clôture, un concert réunira sur la même scène l’artiste béninoise Sessimé, les burkinabé, Amity Meria et Rama, ainsi que la camerounaise Kareyce Fotso. Du côté de la Côte d’Ivoire, des voix comme Rocky Gold et bien d’autres auront l’occasion de mieux se faire connaître.
Anthony NIAMKE