Chef-lieu de département de la région du Haut-Sassandra, la ville de Daloa a été l’un des fleurons de l’industrie culturelle et touristique de Côte d’Ivoire. Affaiblie par plusieurs années de crise, elle essaie tant bien que mal de se remettre. Pour sa relance, un évènement important, le « Festival du Haut-Sassandra » a été initié par l’un des fils.
Daloa, ou encore « La Cité des Antilopes », veut reprendre sa place dans l’industrie culturelle et touristique ivoirienne, d’autant qu’elle regorge de potentialités culturelles. Mais avec la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire (2002 - 2010), la belle destination touristique de Daloa a subi bien des dommages. Afin de relancer les choses et pour promouvoir ses potentialités culturelles, l’un de ses fils, en la personne de Guy Mimi, acteur culturel, vient de mettre sur pied un festival dénommé « Festival du Haut-Sassandra », prévu pour se tenir du 19 au 22 août 2021 dans la ville. Daloa veut se relancer avec ces festivités.
Sous les projecteurs « Ce festival a pour objectifs la promotion et le développement des potentialités culturelles, touristiques et économiques de la région du Haut-Sassandra et de favoriser la cohésion sociale. De par la qualité de son plateau technique et celle de son programme, cet évènement mobilisera les couches sociales de la région et d’horizons divers. Il s’agira d’une foire culturelle, touristique et économique. Un évènement majeur qui permettra aux populations, aux entreprises, à l’administration, aux collectivités, de célébrer ensemble les potentialités de la région et de promouvoir les valeurs de la destination Haut-Sassandra », confie l’initiateur, Guy Mimi. Pour cette première édition, le thème choisi est : « La culture et le tourisme, moteurs de croissance économique, territoriale et de cohésion sociale durable » et sa programmation affiche des activités culturelles et touristiques qui se traduiront par des spectacles de danse et traditions du terroir, des contes et légendes, la présentation d’arts typiques, des circuits touristiques, des concours culinaires et de beauté, des concerts de musique tradi-moderne et urbaine. En plus, il y aura l’installation d’un espace gastronomique et artistique, l’organisation d’un défilé carnavalesque et un feu d’artifice. Les festivaliers auront également droit à des activités sportives et ludiques et à des activités scientifiques, avec notamment des panels et des conférences. Plus de 10 000 festivaliers sont attendus pour cette première édition du « Festival Haut-Sassandra », qui promet de mettre au centre de ses intérêts, la valorisation de cette région assez spéciale pour la Côte d’Ivoire.
Anthony NIAMKE