Deux ans après le monde est chaud, album destiné à éveiller les consciences sur le réchauffement climatique. Tiken Jah Fakoly est de retour avec un nouvel opus intitulé braquage de pouvoir, il s'agit du 11e album de l'artiste ivoirien qui chante l'Afrique et la réalité.
Le descendant de Fakoly est à nouveau dans les bacs. Avec plus de 20 ans de carrière, Tiken Jah Fakoly, dans son nouvel album dénonce le pouvoir des héritiers. « Braquage de pouvoir » est le titre de son dernier opus, le peuple dit non à « la famillecratie » s'insurge-t-il.
Dans une autre de ses chansons, Gouvernement 20 ans, il évoque la répression des dirigeants africains comme au Tchad et les régimes qui s'accrochent au pouvoir. Quant aux dirigeants africains qui refusent d'être remplacés, le parolier estime qu'ils ont peur de payer le prix de ce qu'ils ont fait quand ils étaient au pouvoir, et des lendemains. Avec des multiples coups d'Etat dans l'ouest du continent africain le quinquagénaire estime que « les dirigeants élus, n'ont pas respecté les règles de la démocratie c'est un peu une correction » faisait savoir l'ambassadeur du reggae sur les antennes de TV5 Monde.
Défenseur d'une Afrique libre, « Il faut que les populations africaines s'intéressent à tous ceux qui se passe, il faut qu'on se rapproche, qu'on soit unis dans nos pays et qu'on mène le combat ensemble pour l'intérêt général », estime Tiken Jah Fakoly pour sortir l'Afrique de cette situation de coups d'Etat à répétition. Ajoutant qu'il faut se mobiliser, savoir que l'esclavage a été aboli parce qu'il y a eu une mobilisation, que la colonisation a été abolie parce qu'il y a eu une mobilisation et aujourd'hui ce que l’on souhaite pour l'Afrique ne peut arriver que lorsque les africains vont se mobiliser ensemble dans leurs différents pays, « il faut arrêter d'être divisé dans nos pays parce qu'un pays où il y a la division aucun combat ne peut être gagné » clame-t-il.
Siondenin Yacouba Soro
JDF TV
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