La 10è édition de Ciné droit libre a été lancée officiellement, le mercredi 14 novembre 2018, à l’institut Goethe (Abidjan-Cocody) par la Secrétaire d’État auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme, Mme Aimée Zebeyoux, marraine de la cérémonie.
Placé sous le thème : « Justice, Levez-vous ! », la secrétaire d’État a salué cette thématique qui selon elle, traduit la vision de l’État de Côte d’Ivoire de donner plus de liberté et de justice au peuple.
« Le respect des droits humains peut garantir la paix et la sécurité. C’est un outil de consolidation de la réconciliation nationale », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que « Cette édition a le mérite de se focaliser sur une question essentielle de l’existence humaine : la liberté d’expression. Cela traduit votre foi et votre vision pour les droits humains ».
Pour le coordonnateur de ce festival Yacouba Sangaré, par ailleurs, président de « Ciné connexion », l’accès à la justice demeure une problématique après cinq décennies d’indépendances en Afrique.
« L’idée est partie d’une question que nous nous sommes posés à savoir, y-a-t-il une justice en Afrique ? Et les réponses à cette interrogation nous ont emmenés à la mise en place de ce festival. Nous avons donc choisi, au-delà des projections, de susciter des débats francs et sans passions sur le sujet afin de toucher du doigt les maux qui minent notre justice en Afrique », a-t-il expliqué.
Des projections de films, des formations, des débats et des master-class pour les partages d’expérience, meubleront ces quatre jours de festivité. D’ailleurs, la projection du film « Kinshasa Makambo » de Dieudo Hamadi, lors de la cérémonie d’ouverture, a permis au public d’avoir un avant-goût des autres films qui seront projetés dans plusieurs espaces publics de la ville d’Abidjan.
Anthony NIAMKE