Abidjan va abriter ce samedi 25 mai, à l’Institut français, le « Hip Hop Film Festival », le seul qui fait la part belle et récompense les meilleures productions cinématographiques en rapport avec le Rap.
Le hip-hop, ou musique rap, s’est développé en tant que mouvement culturel et artistique aux États-Unis, à New York, dans le quartier du Bronx, au début des années 1970. Depuis, ce mouvement a étendu ses tentacules dans le monde entier. Depuis quelques années, le « Hip Hop Film Festival de New-York » est le seul au monde s’intéressant aux cinéastes, aux scénaristes et aux producteurs qui ont émergé et grandi dans l’univers du Hip Hop. Il a déjà reçu plus de 100 cinéastes, scénaristes et producteurs venus des États Unis, de France, de Suisse, du Brésil, d’Arabie Saoudite, du Canada, d’Angleterre, de Russie, d’Afrique du Sud, d’Inde, du Japon, du Portugal, d’’Argentine, etc. Cette année, ce festival pose ses valises à Abidjan pour la zone Afrique de l’ouest, sur le thème « L’autonomisation de la jeunesse par un cinéma professionnel ».
Hip hop sur grand écran « L’objectif est de permettre au public de comprendre que les réalisateurs de films hip hop ont des scénarii intéressants que le monde doit découvrir. C’est la raison principale de notre venue en Côte d’Ivoire », affirme la directrice du festival, l’Américaine C. R. Capers. « Abidjan est comme New-York en Afrique. Et New-York est la ville où le Hip hop est né. Nous n’avions donc pas d’autres choix que de choisir Abidjan pour abriter cette édition de notre festival », précise-t-elle, ajoutant que toutes les créations cinématographiques ayant pour but de récolter des gains, « nous partagerons nos connaissances en la matière avec tous les professionnels du cinéma ivoirien et ouest africain pour capitaliser leurs créations ». Pour ce festival, ce sont en tout 19 films qui ont été sélectionnés sur 50. « Pour être sélectionné, le film proposé devait être en rapport avec le Hip Hop, quel que soit le scénario présenté », explique la directrice. Sur l’ensemble des films en compétition dans diverses catégories (documentaire, web-série, long métrage, court métrage, science-fiction, etc.), une seule production sera retenue pour être projetée à New-York, lors de la grande finale prévue du 1er au 4 août prochain. La Côte d’Ivoire sera représentée par cinq films. « Le vainqueur aura le soutien financier des grandes maisons de distribution, à New-York comme à Hollywood, ce qui constitue un gros avantage pour ses réalisateurs qui se cherchent de la visibilité à l’international », nous confie C. R. Capers.
Anthony NIAMKE
JDF TV
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