Le FESPACO 2017 s’ouvre ce 25 février dans la capitale burkinabé. La Côte d’Ivoire y sera présente avec deux films: « L’interprète », d’Olivier Koné et « Innocent malgré tout », du duo Jean de Dieu Kouamé et Samuel Kouamé.
Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ». C’est sous ce thème que se déroulera, du 25 février au 4 mars prochain, le 25è Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La Côte d’Ivoire, invitée d’honneur avec pour ambassadeur la star du reggae Alpha Blondy, offrira une prestation lors de l’ouverture dans le Stade du 4 août. Pendant une semaine, la capitale burkinabé sera le carrefour du cinéma et des arts, avec au moins 100 000 spectateurs attendus en salle pour visionner les 150 films en compétition. En ligne de mire, le prix le plus prestigieux : l’Étalon d’or de Yenenga, que la Côte d’Ivoire compte remporter, comme l’a souhaité le ministre de la Culture, Maurice Bandama, lors du lancement le 5 janvier.
Chances ivoiriennes Sur les 20 films sélectionnés dans la catégorie « fiction long métrage », figurent deux productions ivoiriennes. « L’interprète », d’Olivier Meliche Koné, est un long métrage de 105 minutes en français et anglais, écrit par Kadhy Touré. C’est l’histoire tragique d’une jeune femme mariée qui vit une relation extra-conjugale avec un riche homme d’affaires américain. Demandant à ce dernier d’assassiner son époux, elle vivra à partir de là une véritable descente aux enfers. La seconde production ivoirienne, « Innocent malgré tout », un thriller haletant déjà présenté dans deux festivals internationaux, a été réalisée par Jean de Dieu Kouamé et Mathurin Samuel Codjovi Kouamé. Le personnage principal, Karus, est un jeune démuni qui mène une vie banale, jusqu’au jour où il assiste à la mort d’une jeune fille, après avoir tenté de la sauver d’un viol. Soupçonné par le père de la victime d’être responsable de sa mort, un long et périlleux supplice commence alors pour lui. Quel que soit le succès de ces deux films au FESPACO, c’est un bel avenir qui les attend déjà dans les salles ivoiriennes.
Anthony NIAMKE